Art
L’exposition débute avec des expatriés. Mary Cassatt, amie de Degas, participe à l’exposition des impressionnistes et en fait la promotion auprès des collectionneurs américains. John Singer Sargent adopte des sujets modernes avant d’éclaircir sa palette. James McNeill Whistler, avant même le tableau fondateur du mouvement, « Impression soleil levant » (1974), de Monet, saisit la fugacité dans ses nocturnes monochromes.
Dès 1887, de jeunes peintres américains s’installent à Giverny et, comme Theodore Robinson, adoptent la palette et les sujets du maître. Des peintres qui séjournent à Paris, comme Childe Hassam, exposent au Salon de 1888 avant de repartir aux États-Unis, où ils adaptent cette nouvelle peinture aux sujets familiers de leur pays. Scènes de jardins publics, vues de plein air à Long Island (William Merritt Chase). Le nouveau genre est adopté lors de l’Exposition universelle de Chicago en 1893, jusqu’à la première guerre mondiale et l’arrivée de l’abstraction.
Musée des impressionnismes (tél. 02.32.51.94.65, www.mdig.fr), tous les jours de 10 à 18 heures. Jusqu’au 29 juin.
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