Art
« Ce sont les artistes qui font rêver la société », telle est la devise de Meret Oppenheim (1913, Berlin - 1985, Paris). Introduite par Giacometti chez les surréalistes en 1933 à son arrivée à Paris, elle expose avec eux jusqu’en 1959.
De muse photographiée par Man Ray, elle devient à 20 ans une artiste majeure du groupe avec sa fameuse tasse « Le déjeuner en fourrure », inspirée par une rencontre avec Picasso et Dora Maar.
Initiée très jeune à la psychanalyse de Jung, qu’elle consultera, elle utilise dans ses peintures, sculptures, assemblages, poésies et objets de design, ses rêves soigneusement notés, une stratégie de jeu, les mythes et le hasard. Elle y transcrit, non pas des images de l’inconscient comme ses amis, mais une forme visuelle de l’invisible. Autre source d’inspiration, la littérature romantique, la nature et ses métamorphoses auxquelles viendra s’ajouter une dimension érotique.
LAM – Lille Métropole, Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut, Villeneuve d’Ascq (tél. 03.20.19.68.68, www.musee-lam.fr), du mardi au dimanche de 10 à 18 heures. Jusqu’au 1er juin.
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