Art
À Paris
Au Grand Palais, le parcours autodidacte, engagé, international, protéiforme de Niki de Saint-Phalle, joyeuse et violente à la fois (17 septembre-2 février), et celui d’Hokusai, bien au-delà de « la Grande Vague », présenté en deux volets en raison de la fragilité des œuvres (1er octobre-18 janvier). Au Centre Pompidou, les années peintre de Marcel Duchamp, avant qu’il ne devienne le pourfendeur de la peinture (24 septembre-5 janvier), et un Jeff Koons superstar mais aussi inspiré par l’art, pour une première rétrospective en Europe (26 novembre-27 avril). Au musée de l’Orangerie, une découverte, Émile Bernard, bien au-delà de l’avant-gardiste nabi de Pont-Aven (17 septembre-5 janvier). Au musée d’Art moderne de la Ville de Paris, la couleur et l’abstraction pour tous supports de Sonia Delaunay (17 octobre-22 février), alors que les rythmes de son mari, Robert, seront au Centre Pompidou (15 octobre-12 janvier).
Au Louvre, le Maroc médiéval, celui de l’apogée de l’Occident islamique jusqu’en Andalousie et de son influence en Orient (17 octobre -19 janvier) et aussi la richesse archéologique de Rhodes entre la Grèce et l’Orient (14 novembre-10 février). Au musée du quai Branly, le legs des Mayas à l’humanité (7 octobre-8 février). À la Pinacothèque, le Kâma-Sûtra du IVe siècle, un érotisme toujours d’actualité (2 octobre-11 janvier).
Au musée Jacquemart-André, le Pérugin, le maître de Raphael (12 septembre-19 janvier). Au musée Maillol, les véritables visages des sulfureux Borgia, mécènes des plus grands artistes de la Renaissance (17 septembre-15 février). Au Musée Marmottan-Monet, l’histoire et le scandale d’« Impression soleil levant », tableau fondateur de l’impressionnisme (18 septembre-18 janvier), et au musée du Luxembourg, le pari de l’impressionnisme du marchand Paul Durand-Ruel, avec Monet, Manet, Cézanne (9 octobre-8 février).
Au musée d’Orsay, les écrits du marquis de Sade revus par les artistes du XIXe siècle (14 octobre-25 janvier). Au musée Rodin, le sculpteur créateur dans son laboratoire (13 novembre-27 septembre). À l’Hôtel des Invalides, la Grande Guerre vue du front (15 octobre-25 janvier). Pour la réouverture de l’Hôtel de la Monnaie, la Chocolate Factory de l’Américain Paul McCarthy (5 octobre-4 janvier). À la Halle Saint-Pierre, l’art brut avec la collection De Stadshof (17 septembre-4 janvier). À la Maison rouge, l’art brut encore, avec la plus grande collection privée, celle de Bruno Decharme (18 octobre-18 janvier).
Côté photo, à la Maison européenne de la photographie, le mouvement avec René Burri, de l’agence Magnum (10 septembre-2 novembre). Au Jeu de Paume, le photographe américain du street art, Garry Winogrand (14 octobre-8 février). Au musée Carnavalet, Michael Kenna (28 octobre-1er février). À la Fondation Cartier-Bresson, la couleur et le sud de l’Amérique de William Eggleston (jusqu’au 21 décembre).
Des anniversaires seront célébrés : la naissance de saint Louis, il y a 800 ans, à la Conciergerie (8 octobre-11 janvier) ; les 250 ans de la cristallerie Baccarat au Petit Palais (15 octobre-4 janvier) ; le bicentenaire de la naissance de l’architecte, théoricien et restaurateur Viollet-le-Duc à la Cité de l’architecture(20 novembre-9 mars).
Parmi les événements prévus dans la capitale, la réouverture du musée Picasso le 25 octobre et l’ouverture de la Fondation Vuitton, dédiée à l’art contemporain, dans un bâtiment conçu par Frank Gehry, le 27 octobre.
Des rendez-vous, aussi : le Parcours des arts premiers, jusqu’au 14 septembre à Saint-Germain-des-Prés ; Paris Tableau, au Palais Brongniart (13-16 novembre) ; les biennales des Antiquaires et de la Haute Joaillerie (11-21 septembre), la FIAC (23-26 octobre) et Paris Photo (13-16 novembre) au Grand Palais.
En Île-de-France
Au musée des Antiquités nationales à Saint-Germain-en-Laye, la découverte au XIXe de la Grèce des origines, Mycènes, Knossos, et son grand retentissement à la Belle Époque (4 octobre-19 janvier). Au Château de Versailles, 100 chefs-d’œuvre du mobilier de 1650 à 1789, les sources du design (28 octobre-22 février). Au Château de Chantilly, des chefs-d’œuvre italiens de sa collection, Fra Angelico, Botticelli… (jusqu’au 4 janvier).
En région
Au musée des Beaux-Arts de Lille, l’âge d’or du Moyen Empire égyptien avec Sésostris III, pharaon de légende (9 octobre-25 janvier). Le musée de Villeneuve d’Ascq a choisi de confronter ses propres collections à la création du XXe siècle (2 octobre-11 janvier). À la Piscine de Roubaix, 140 œuvres de Camille Claudel (8 novembre-8 février). Au musée des Beaux-Arts d’Arras, 100 trésors des collections du château de Versailles dans le cadre d’un partenariat organisé jusqu’en 2016 (27 septembre 2014-20 mars 2016).
Au musée d’Art moderne de Troyes, 16 tapisseries de Chagall (6 septembre-11 janvier). Au musée d’Art moderne de Strasbourg, Daniel Buren in situ (jusqu’au 4 janvier). À Lyon, au MAC, l’humour de l’Islandais Erro (3 octobre-22 février) ; et au Plateau, les premiers déclics de Marc Riboud (2 octobre-21 février). À Grenoble, Giuseppe Penone, maître de l’arte povera et proche de la nature (22 novembre-22 février).
À Bordeaux, le designer Andrea Branzi (10 octobre-25 janvier). À Toulouse, au musée des Augustins, la fin du XIXe vue par Benjamin Constant (4 octobre-4 janvier).
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