Il y en a pour tous les goûts, en cette première semaine de vacances scolaires. Une évocation d’amitié qui continue, avec « le Cœur des hommes 3 », de Marc Esposito, où l’on retrouve Bernard Campan, Jean-Pierre Darroussin et Marc Lavoine, en compagnie d’Éric Elmosnino, Gérard Darmon étant parti ; quatre hommes avec leurs amours, leurs ennuis, leurs bonheurs. Une comédie, mais oui, de Luc Besson, « Malavita », d’après le roman de Tonino Benacquista, avec Robert de Niro en mafieux repenti caché en Normandie, Michelle Pfeiffer (son épouse) et Tommy Lee Jones (le policier qui veille sur eux). Une chronique historique, celle que poursuit l’Allemand Edgar Reitz depuis les années 1980 avec « Heimat » : « Heimat I - Chronique d’un rêve » et « Heimat II - L’exode » se situent non plus au XXe siècle, mais entre 1842 et 1844, racontant les Allemands qui, face aux famines, à la pauvreté et à l’arbitraire des gouvernants, décident d’émigrer en Amérique du Sud (en noir et blanc avec de brefs effets de couleurs).
Et aussi, l’histoire sombre (et en noir et blanc) de deux catcheurs dans la France des années 1960 (« Nos héros sont morts ce soir », de David Perrault) ; l’aventure d’une cosmonaute française (Marie de Villepin) qui tombe dans la steppe kazakhe et est recueillie par un jeune paysan (« Baïkonour », de Veit Helmer) ; le parcours d’un professeur d’orientation spatiale, lui-même non-voyant, dans une institution pour jeunes aveugles (« Imagine », d’Andrzej Jakimowski). Sans oublier la nouvelle sortie du chef-d’œuvre de Michael Cimino « Voyage au bout de l’enfer » (1978), l’un des premiers films américains à évoquer l’horreur de la guerre du Vietnam.
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