Art
La société maya est très hiérarchisée. Les élites sont représentées dans les célébrations religieuses et politiques, où les reliefs de prisonniers vaincus ont une grande place. Les trousseaux funéraires des tombes donnent à voir une vision très cyclique du monde, avec un temps sans fin. Dès le IIIe siècle, les Mayas empruntent aux Olmèques leur calendrier, qui utilise déjà le zéro, indispensable à toute numération. Grâce aux roues calendaires et à différents cycles des planètes, tous les événements sont datés sur les pierres. De la même époque date une écriture sous forme de glyphe, qui se développe en associant des mots entiers ou des sons et syllabes.
C’est ainsi que l’histoire des Mayas nous est connue. Selon eux, le monde est régi par les forces sacrées. Les cités sont construites en référence à cette cosmogonie. Les bâtiments sont recouverts de peintures et ornés de riches sculptures et de figures sacrées mi-hommes mi-animaux ou d’animaux fantastiques. L’homme doit nourrir les dieux avec son propre sang au cours de cérémonies rituelles. Après la mort, son esprit continue d’exister, soit dans l’inframonde, soit en revenant sur terre. Ce voyage explique la richesse des tombes, la présence parfois d’un chien sacrifié, dont l’esprit pouvait guider le défunt, et les parures en jade des masques funéraires, qui préservaient des esprits maléfiques.
Aujourd’hui, 10 millions de Mayas sont établis dans le sud-est du Mexique, avec leur langue et leur calendrier rituel.
« Mayas - Révélation d’un temps sans fin », tous les jours, sauf le mardi, de 11 à 19 heures, le jeudi jusqu’à 21 heures. Jusqu’au 8 février. Tél. 01.56.61.70.00, www.quaibranly.fr.
À l’occasion de la semaine de l’accessibilité, jusqu’au 7 décembre, le musée propose diverses animations, visites et rencontres aux personnes handicapées.
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