AU XIXe SIÈCLE, l’esquisse, étape de la création d’un tableau, est reconnue comme œuvre d’art. Elle est aussi un passage obligé pour les concours du Grand Prix de Rome, dès 1818, et pour répondre aux commandes publiques. Elle fixe la composition, place les couleurs et sa spontanéité fait son succès. « Plus de vie, moins de forme », dit Diderot. Géricault, pour « le Radeau de la Méduse », choisit une composition en pyramide plutôt qu’en frise. Ary Scheffer, dont l’atelier abrite l’exposition, crée d’un seul jet qu’il recouvre de glacis et rehausse de couleur (« Charlemagne »). Le plafond de l’Hôtel de ville, qui a brûlé, n’est connu que par l’esquisse de Delacroix. Une centaine d’esquisses, sorties des réserves des musées du Petit Palais, Delacroix et de l’École Nationale des Beaux-Arts, font découvrir une face cachée des œuvres.
« Esquisses peintes de l’époque romantique : Delacroix, Cogniet, Scheffer », musée de la Vie romantique (Hôtel Scheffer-Renan, 16, rue Chaptal, 9e, tél. 01.55.31.95.67, www.vie-romantique.paris.fr), tous les jours de 10 à 18 heures sauf lundis et jours fériés. Jusqu’au 2 février
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