Publié pour l’occasion, « le Festival n’aura pas lieu » (Grasset) est un roman très autobiographique de Gilles Jacob, qui fut délégué général puis président du festival de Cannes ; il y revient sur l’âge d’or de la manifestation, des années 1950 à 1970. Dans un autre registre, la journaliste Sophie Coignard dénonce, dans « Razzia sur la Riviera » (Fayard), la face cachée de ce coin de paradis : corruption, spéculation immobilière, loi Littoral à deux vitesses, etc.
La littérature inspire plus que jamais le cinéma. Inscrit dans la sélection française, « Dheepan », de Jacques Audiard, qui raconte l’histoire d’un réfugié politique tamoul, est librement inspiré des « Lettres persanes » ; une nouvelle édition de l’œuvre de Montesquieu paraîtra le 10 juin chez Librio. Déjà dans les rayons, la réédition, via Le Livre de Poche, de « Macbeth », de Shakespeare, adaptée sur grand écran par l’Australien Justin Kurzel. Valérie Donzelli s’est emparée pour sa part des « Anges maudits de Tourlaville », d’Yves Jacob, réédité aux Presses de la Cité, pour raconter dans « Marguerite et Julien », l’histoire véridique d’une sœur et un frère qui se sont aimés malgré les interdits et ont été exécutés en 1603. « Carol » (Calmann-Lévy), le deuxième roman de Patricia Highsmith après « l’Inconnu du Nord-Express », qui évoque une relation lesbienne, est paru en 1952, d’abord sous pseudonyme ; Todd Haynes l’a adapté avec Cate Blanchett dans le rôle-titre.
Pour son premier film, Natalie Portman s’est quant à elle inspirée du roman autobiographique de l’Israélien Amos Oz, paru en 2003, « Une histoire d’amour et de ténèbres » (Gallimard) ; elle redevient actrice pour jouer la mère de l’écrivain, qui s’est suicidée lorsqu’il avait 12 ans.
Deux nouveautés livresques viennent à l’appui du nouveau film de Woody Allen, « l’Homme irrationnel ». « Philosophie de Woody Allen » (Ellipses), dans lequel Roland Quilliot, professeur de philosophie à l’Université de Bourgogne, examine les figures et les thèmes qui donnent son unité au « monde mental allenien ». Et « Comment Woody Allen peut changer votre vie » (le 21 mai chez Points), dans lequel Éric Vartzbed, philosophe et psychiatre, montre comment le réalisateur américain nous apprend à passer du désespoir à l’espièglerie et du pessimisme à une philosophie de vie enjouée.
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