Le cerveau n’a pas de mystère pour vous, mais pour vos proches peut-être. Ils aimeront « C3RV34U », réalisé par une équipe de scientifiques sous la direction de Stanislas Dehaene, neuroscientifique reconnu et professeur au Collège de France, qui accompagne l’exposition permanente de la Cité des sciences. Un beau livre très illustré qui mêle art et science et qui invite chacun à découvrir comment son cerveau fonctionne en le faisant fonctionner de façon ludique (La Martinière, 216 p., 32 euros).
Le philosophe Alain Botton et l’historien de l’art John Armstrong sont à l’origine d’un essai intitulé « Art et thérapie », qui appelle à une vision différente et utile de l’art. À la fois texte critique et guide pratique, l’ouvrage soumet une méthode inédite visant à utiliser l’art pour pallier nos faiblesses psychologiques et à nous rendre meilleurs. Ils étudient les 7 fonctions de l’art d’un point de vue thérapeutique à travers une nouvelle lecture de 150 œuvres d’art, d’architecture et de design et démontrent comment ces œuvres peuvent nous aider dans nos difficultés quotidiennes et améliorer nos relations personnelles (Phaidon, 240 p., 35 euros).
Connu pour ses grandes huiles ou pierres noires ainsi que ses performances, Guy Oberson s’est allié à Nancy Huston pour réaliser un ensemble à la fois fort et poétique, « Terrestres », qui vise à explorer notre rapport à la nature, à notre part animale. Tandis que dans les créations de l’artiste, tout se figure et se transfigure, les poèmes de l’écrivaine commentent avec tendresse et drôlerie les prétentions de notre espèce, qui sont à la mesure de sa fragilité (Actes Sud, 144 p., 29 euros).
Des femmes
Des textes sont descendus de l’enfer des bibliothèques, parmi les plus sulfureux puisqu’écrits par des femmes. « Écrire le désir » présente, dans un album superbement illustré, 2 000 ans de littérature érotique féminine, de Sapho, qui vécut au VIIe siècle av. J.-C., à Joyce Mansour et Pauline Réage. Courtisanes ou philosophes, aristocrates ou libertines, elles affirment que la femme désire et prend du plaisir. Julia Bracher révèle les ruses et les artifices, parfois rocambolesques, auxquels ces femmes ont été contraintes pour se faire entendre (Omnibus, 240 p., 39 euros).
Les Françaises, dont la réputation, pour être planétaire, est tout et son contraire, sont-elles différentes des autres femmes européennes, voire américaines ? C’est à cette question que répond Dominique Missika dans « les Françaises », un ouvrage qui tente d’en finir avec les clichés véhiculés ailleurs. Très illustré, il montre que les représentations des femmes dans les tableaux, les photos, les publicités ou les affiches en disent plus sur l’imaginaire des hommes que sur la réalité de la vie des femmes, dont l’auteur étudie les discours, écrits, articles journaux intimes (Seuil, 264 p., 39 euros).
Souvenirs d’enfances
Auteur de grandes sagas populaires, Christian Signol a souvent rendu hommage au monde enseignant ; son roman « Une si belle école », qui évoquait le parcours d’une institutrice de campagne des années 1950 aux années 1980, a inspiré un album éponyme, constitué de plus de 400 photos, pour la plupart inédites, légendées par des extraits de ce livre ou commentées par l’auteur (Albin Michel, 192 p., 24,90 euros).
À la même époque, dans la deuxième moitié du siècle dernier, dans les collèges, les élèves ressentaient leurs premières émotions littéraires en étudiant leurs manuels de français. « Les Belles Lectures de notre enfance » réunit 93 de ces textes classés par thèmes, chaque extrait étant accompagné d’une notice qui en éclaire la lecture ainsi que d’un document iconographique, illustration de livre de classe ou d’édition pour la jeunesse. Une anthologie constituée par Albine Novarino-Pothier et Béatrice Mandopoulos (Omnibus, 215 p., 27 euros).
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