DE LA PHOTOGRAPHE de mode Dominique Issermann, ce sont 33 tirages argentiques (les derniers, elle va passer au numérique), qui sont présentés. Des photos de Laetitia Casta nue dans les thermes dépouillés de Vals en Suisse. Un parcours d’ombres et de lumières, centré sur la ligne ou sur le flou, qui joue de la présence et de l’absence, tantôt sculptural, tantôt diaphane. L’actrice est à la fois pudique et libre.
Un étage plus haut, la banque brésilienne Itaú présente, avec « Éloge du vertige », 36 tirages modernistes et d’autres contemporains. Un choix dans cette collection de l’histoire artistique du Brésil, qui commence ici dans les années 1920 avec la nécessité de « dévorer » la culture étrangère. La photo mettra 25 ans à absorber les recherches européennes et c’est dans les années 1950 qu’apparaît, à la suite de Geraldo de Barros, le figurativisme, qui développe les possibilités expressives de la photographie tant dans l’abstraction que dans la recherche de formes, d’où ses Fotoformas.
Dans son sillage on retrouve les courbes et les carrés de German Lorca, les architectures de Jose Yalente, les empilements de livres de Georges Rado et les compositions de feuilles, de tissus d’ombres de Gertrudes Altschul. Des images construites sur toute une variation de la lumière explorant les infinies nuances entre le noir et blanc.
Maison européenne de la photographie (82, rue François Miron, 4e, tél. 01.44.78.75.01, www.mep-fr.org), du mercredi au dimanche. Jusqu’au 25 mars.
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