S’il est une lecture de la Saint-Valentin au second degré, c’est bien « Un garçon sans séduction », un roman signé Christophe Mouton. Un jeune homme bien sous tous rapports – il est ingénieur en automation – vient d’être plaqué par sa dulcinée pour un trader. A-t-elle été séduite par un compte en banque plus garni que le sien ? Pour s’en assurer, il s’acharne à mesurer, à l’aide de tableaux, et sur le modèle des cotations boursières, son propre pouvoir de séduction. Qui se révèle évidemment inférieur à celui de son challenger. Pour conserver une amoureuse, il lui faut donc trouver une partenaire qui offre les mêmes critères que lui sur le marché de l’amour ! Une logique comptable dont il ne sortira qu’après avoir inventorié, et vilipendé, les innombrables critères de séduction imposés par la société de consommation, via les magazines et la publicité notamment. Une réflexion à la fois érudite et humoristique sur les dérives sémantiques du mot « séduction ».
Julliard, 167 p., 16 euros.
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