Comme chaque année, Paris Photo lance la saison photographique dans la capitale. Pour sa 19e édition, du 12 au 15 novembre au Grand Palais, 142 galeries en provenance de 33 pays y sont réunies, dont 30 % de galeries françaises. On y trouve des œuvres historiques (la vie quotidienne des Indiens, par Edward Sheriff Curtis, début du XXe siècle), des inédits (Lartigue et Weegee), des séries (« Portraits du temps de sida » de Rosalind Solomon, 1988). Les grands photographes du XXe (graffitis de Brassaï, Sabine Weiss, Ernst Haas, un des pionniers de la photo couleur, des portfolios de Manuel Álvarez Bravo, Walker Evans, Garry Winogrand et Friedlander) côtoient les contemporains, qui, parfois, s’inspirent du passé (le jeune Adam Fuss photographie le Taj Mahal en daguerréotype et Hara et Hayashi s’inspirent de l’œuvre de Piero de la Francesca). Cette année, aussi, un focus sur les collections (celle, contemporaine, d’Enea Righi, une des plus importantes d’Italie) et une réflexion particulière sur la photographie après la crise et le rôle du livre, avec la présence de 27 éditeurs internationaux (www.parisphoto.com).
Toujours au Grand Palais, du 14 novembre au 15 février, les premiers albums de Lucien Clergue (1934-2014), qu’il présente à Picasso bien avant de créer les Rencontres internationales de la photographie d’Arles (www.grandpalais.fr).
Fotofever, pour sa 4e édition, du 13 au 15 novembre au Carrousel du Louvre, expose toujours la photo contemporaine, avec une centaine de galeries internationales. En prime, la plus grande collection privée de photos russes, le choix de la grande galeriste Agathe Gaillard, qui réunit ses photographes sur le thème de la rue, et une sélection d’œuvres à moins de 1 000 euros (www.fotofeverartfair.com).
Le monde d’aujourd’hui et d’hier
La Maison européenne de la photographie présente du 12 novembre au 17 janvier deux grandes rétrospectives. Bruno Barbey, de l’agence Magnum, cinquante-cinq ans de photojournalisme, avec des reportages plus intemporels. Stéphane Couturier, qui, depuis vingt ans, travaille sur l’architecture et la ville (www.mep-fr.org). Et, en partenariat avec l’Institut du monde arabe et d’autres galeries, la première Biennale des photographes du monde arabe, du 11 novembre au 17 janvier, le regard de 50 artistes, depuis les années 2000, sur un monde en pleine mutation (www.imarabe.org).
À la Grande Galerie de l’évolution, jusqu’au 18 janvier, Doisneau nous offre, avec 128 clichés, une vision paisible d’un Muséum où la vie continue, dans les années 1942-1943. Les chercheurs au travail dans leur laboratoire, les collections, les animaux au zoo avec leurs petites misères… (www.mnhn.fr).
À Saint-Germain-des-Prés, avec Photo Saint-Germain, c’est tout le quartier qui s’est mis à la photographie, jusqu’au 22 novembre : le musée d’Orsay avec « Qui a peur des femmes photographes ?1839-1945 », avec un prolongement au musée de l’Orangerie, à l’École des beaux-arts, à la Maison de l’Amérique Latine avec Lola Alvarez-Bravo (la femme de Manuel), dans les galeries, chez les éditeurs. Un plan permet une visite facile (www.photosaintgermain.com).
Pour la 5e édition de Photoquai, sur les quais devant le musée Branly et à l’intérieur, jusqu’au 22 novembre, 40 photographes internationaux pour répondre à la question « Qu’est-ce que la famille aujourd’hui ? » (www.photoquai.fr).
Au Jeu de Paume, jusqu’au 24 janvier, Philippe Halsman (1906-1979), photographe des célébrités (Churchill, Marilyn Monroe…), de 121 couvertures de « Life » et des frasques de Salvador Dali pendant près de quarante ans (www.jeudepaume.org).
Une exception à la photo, Paris Tableau, au Palais Brongniart, où 24 galeries d’art ancien (jusqu’à 1900) présentent comme tous les ans leurs plus belles œuvres. Jusqu’au 15 novembre, un rendez-vous incontournable pour tous les amateurs d’art ancien (www.paristableau.com).
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