UN ÉVÉNEMENT majeur sera l’ouverture au Louvre, le 22 septembre, du nouveau département des Arts de l’Islam, avec des œuvres allant des premières conquêtes arabes en 638 à la fin des grands empires autour de 1800. À voir au Louvre également, « les Dernières Années de Raphael », celles qu’il passe à Rome où il donne à la Renaissance italienne son plein épanouissement (du 11 octobre au 14 janvier).
Au Grand Palais, c’est la liberté des artistes et leur génie solitaire qui explose dans « Bohèmes » (du 26 septembre au 14 janvier) alors que, pour Edward Hopper (du 10 octobre au 28 janvier), c’est la simplicité trompeuse de sa représentation de l’Amérique qui est dénoncée. À noter, toujours dans la grande nef, la FIAC (du 18 au 21 octobre) et Paris Photo (du 15 au 18 novembre).
« Rubens, Van Dyck, Jordaens et les autres » seront exposés au musée Marmottan Monet, via les peintures baroques flamandes des musées royaux des Beaux-Arts de Belgique (du 20 septembre au 3 février).
Canaletto et Dali.
Canaletto et ses vues topographiques de la Venise au XVIIIe siècle, collectionnées par les plus grands amateurs de l’époque, sont à l’honneur avec deux expositions : au musée Jacquemart-André, « De Canaletto à Guardi, Les grands maîtres vénitiens de la Veduta » (du 14 septembre au 14 janvier) et au musée Maillol, « Canaletto à Venise », qui s’attache à l’évolution de l’art du peintre, de scénographe à une interprétation poétique du réel (du 19 septembre au 20 février).
Au Domaine de Chantilly, chez le duc d’Aumale, qui a combattu en Algérie et collectionné les artistes orientalistes, « Delacroix et l’aube de l’orientalisme », présenté dans le Jeu de paume restauré, explore la naissance de ce mouvement majeur du XIXe siècle (du 30 septembre au 7 janvier).
Le musée d’Orsay révèle, dans « l’Impressionnisme et la mode », l’instantané de l’homme moderne dans son quotidien (du 25 septembre au 20 janvier). À la Fondation Bismarck, devenue American Center for Art and Culture, « Mary Cassatt à Paris », avec des dessins et gravures de la collection Ambroise Vollard présentés pour la première fois en France (du 26 septembre au 30 janvier).
Le musée du Luxembourg évoque quant à lui « le Cercle de l’art moderne », ces collectionneurs d’avant-garde au Havre, qui, dès 1906, autour de Braque, Dufy, Friesz, assurent une promotion active de l’art moderne en y incluant « les vieux » impressionnistes (du 19 septembre au 6 janvier).
Au centre Pompidou, grande rétrospective Salvador Dali, présentant l’œuvre prolifique, complexe, provocatrice du précurseur de la performance et du happening (du 21 novembre au 25 mars). Mais aussi, entre autres, Bertrand Lavier, qui, depuis 1969, détourne la réalité pour en révéler l’absurde et la poésie (du 26 septembre au 7 janvier).
Au musée d’Art moderne de la ville de Paris, la collection Michael Werner, le grand marchand d’art allemand qui, pendant 50 ans, à Berlin, est allé à l’encontre des canons établis (du 5 octobre au 3 mars) ; et « l’Art en guerre, France (1938-1947), de Picasso à Dubuffet », exposition qui, loin des idées reçues, marque la vivacité de la création dans ce contexte d’oppression (du 12 octobre au 17 janvier).
Au Palais de Tokyo, « les Dérives de l’imaginaire » entraîne au cœur de l’acte créateur et le très inventif Fabrice Hyber propose sa vision du monde (du 28 septembre au 7 janvier).
C’est aussi le trimestre de la saison croate, avec en particulier, au musée Rodin, les sculptures d’Ivan Mestrovic, qui développe une sculpture très expressionniste dans l’atelier du maître (du 18 septembre au8 janvier).
Design et photo.
Coté design, le musée des Arts décoratifs donne carte blanche aux frères brésiliens Campana, qui Barroco s’inspirent des Indiens d’Amazonie pour leurs créations en produits de récupération (du 13 septembre au 24 février).
Le Petit Palais propose, avec « Dieu(x), Modes d’emploi », un voyage au travers des religions d’aujourd’hui (du 25 octobre au 3 février) ; et avec « Modernisme ou modernité, les photographes du cercle de Gustave Le Gray (1850-1860) » une vision des débuts de la photographie, marqués par la rupture avec l’académisme (du 3 octobre au 6 janvier). La BNF présentera notamment « la Photographie en 100 chefs-d’œuvre », avec des tirages argentiques de 1839 à 1986 (du 13 novembre au 17 février) et « les Rothschild en France au XIXe siècle », ces financiers, industriels, collectionneurs et mécènes qui ont joué un rôle de premier plan dans la vie du siècle (du 20 novembre au 10 février).
La Maison européenne de la photographie rend hommage à Claude Nori, éditeur et photographe, premier à publier, dans « Contrejour », Plossu, Giacomelli, Salgado…, et adepte du bonheur dans ses « photobiographies » (jusqu’au 4 novembre). Au Jeu de paume, découverte du Mexicain Manuel Alvarez Bravo, « Un photographe aux aguets (1902-2002) », entre « folklore » et « surréalisme exotique » (du 16 octobre au 20 janvier).
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