À Paris
Des expositions à ne pas rater se terminent ce mois-ci, d’autres débutent. Un petit circuit par musée. Au Centre Pompidou, la place de l’homme chez Le Corbusier, urbaniste, peintre et architecte (jusqu’au 3 août), et une centaine d’œuvres sur le conflit et le déracinement, de l’artiste britannique d’origine palestinienne Mona Hatoum (jusqu’au 28 septembre). Au musée d’Orsay, Bonnard (jusqu’au 19 juillet), l’Italie à l’honneur avec les arts décoratifs de 1900 à 1940 (jusqu’au 13 septembre). Au musée de l’Orangerie, Adolfo Wildt, un des derniers sculpteurs symbolistes (jusqu’au 13 juillet).
Au musée du quai Branly, les maîtres sculpteurs de Côte d’Ivoire (jusqu’au 26 juillet), la conquête du Pérou par Pizarro face au chef Inca Atahualpa (jusqu’au 20 septembre), et toujours « Tatoueurs Tatoués » (jusqu’au 18 octobre). Au Louvre, le raffinement et la richesse des rois thraces, entre empires grec et perse (Bulgarie), du Ve au IIIe siècle avant J-C (jusqu’au 20 juillet). Au musée du Luxembourg, la dynastie des sept Tudor et le début de la Renaissance en Angleterre (jusqu’au 19 juillet). Au musée Jacquemart-André, hommage au célèbre historien d’art Roberto Longhi, redécouvreur de Caravage, Giotto… (jusqu’au 20 juillet).
Après les célébrations de Waterloo, Napoléon au musée Carnavalet sur sa politique à Paris (jusqu’au 30 août) ; et, en Île-de-France, au château de Malmaison sur son projet de voyage en Amérique après la défaite (jusqu’au 20 juillet), et au château de Compiègne pour son influence dans les arts (jusqu’au 27 juillet).
Rodin dans son musée à Paris, avec le parcours de création de certains de ses plus grands chefs-d’œuvre (jusqu’au 27 septembre). Au musée d’Art moderne de la Ville de Paris, les allers-retours colorés entre abstraction et figuration de l’Allemand contemporain Markus Lupertz (jusqu’au 19 juillet), et « les Royaumes de l’irréel » de l’Américain Henry Darger, la mise en images, version art brut, de son roman de 15 000 pages (jusqu’au 11 octobre). À la Maison rouge, la dynamique artistique contemporaine à Buenos Aires (jusqu’au 20 septembre). À la Fondation Cartier, 90 ans de création figurative du Congo ex-Zaïre, inspirée de la vie quotidienne (du 11 juillet au 15 novembre). Au Palais de Tokyo, « Acqua Alta », paysage lacustre où le visiteur est aussi acteur, de Céleste Boursier-Mougenot (jusqu’au 13 septembre), clin d’œil au représentant de la France à la Biennale de Venis, qui se tient jusqu’au 22 novembre.
À la Cité de l’architecture, le vitrail contemporain, avec l’entrée de l’abstraction dans les églises (jusqu’au 21 septembre). Le troisième accrochage de la Fondation Vuitton, pop et musical, jusqu’à la fin de l’année.
Au château de Versailles, Anish Kapoor, qui remet en cause l’ordre de Le Nôtre (jusqu’au 31 octobre) et l’histoire du grand Trianon, domaine privé de Louis XIV (jusqu’au 8 novembre).
Des photos au Jeu de Paume (jusqu’au 27 septembre) : le corps dans la ville vu par Valérie Jouve, et l’aventurière Germaine Krull, ses vues industrielles métalliques de 1927, son travail sur la vie des marginaux, ses combats pour la France Libre et la cause tibétaine.
À la Maison européenne de la photographie, les photos couleurs d’Henri Lartigue et les portraits de célébrités et de l’Amérique des années 1980 de l’Australienne Alice Springs, épouse d’Helmut Newton (jusqu’au 30 août). Au Bal, les images à charge ou la construction de la preuve par l’image (jusqu’au 30 août). Au Centre Pompidou, les étranges mannequins de Valérie Belin (jusqu’au 14 septembre), et la photographie transcendantale du couple allemand Anna et Bernhard Blume, vue avec humour et dérision (jusqu’au 21 septembre).
Enfin, deux rétrospectives de mode : Jeanne Lanvin au Palais Galliera (jusqu’au 23 août), Jean-Paul Gaultier au Grand Palais (jusqu’au 3 août).
Dans le Nord
De la mode également à Calais, à la Cité internationale de la dentelle et de la mode, avec Balenciaga, magicien de la dentelle (jusqu’au 31 août). Au Louvre-Lens, la richesse des échanges artistiques entre la France et l’actuelle Toscane dans la seconde moitié du XIIIe siècle ; de l’or, de l’ivoire, du gothique rayonnant à la Première Renaissance (jusqu’au 28 septembre). Au musée de Boulogne, sur les traces des grands explorateurs du Pacifique, Bougainville, Lapérouse… (jusqu’au 21 septembre). À Arras, 100 chefs-d’œuvre en provenance du musée de Versailles (jusqu’au 20 mars). Au musée Matisse de Cateau-Cambrésis, l’abstraction cinétique, colorée et joyeuse de Geneviève Claisse (jusqu’au 20 septembre).
Dans la région de Lille, à Villeneuve d’Ascq, retour sur la collection d’Agnès b., styliste et collectionneuse curieuse de toute expression plastique d’avant-garde, des cultures urbaines aux magiciens de la terre (jusqu’au 23 août). Et à Croix, la Villa Cavrois, emblématique du modernisme de l’architecte Mallet-Stevens en 1930, restaurée, meublée et ouverte depuis peu au public.
En Normandie
Au Havre, dans les 3 musées d’art, 300 ans de négoce de café, coton, chocolat (jusqu’au 8 novembre) ; et au musée André Malraux, les gravures de Lionel Feininger, professeur au Bauhaus, inspiré par tous les mouvements d’avant-garde du XXe siècle (jusqu’au 31 août). À Caen, au musée des Beaux-Arts, François Morellet, 50 ans de création lumineuse (jusqu’au 21 septembre) ; et au musée de Normandie, les premiers peuplements de la région, il y a 550 000 ans (jusqu’au 3 janvier). Dans l’abbaye de Jumièges, 105 photos de paysages européens d’Henri Cartier-Bresson (jusqu’au 20 septembre). À Rouen, au musée des Beaux-Arts, la Renaissance à Sienne et sa spécificité par rapport à celle de Florence (jusqu’au 17 août), et, dans le palais archiépiscopal, l’Historial Jeanne d’Arc, tout récemment ouvert.
Dans l’Est
À Metz, au Centre Pompidou, l’univers de l’ethnographe Michel Leiris (1901-1990), ami des plus grands artistes et écrivains de son temps (jusqu’au 14 septembre) ; et une rétrospective de l’artiste française Tania Mouraud, qui se prolonge jusqu’au 4 octobre dans 9 autres lieux de la ville, un engagement artistique dans le champ social. À Nancy, l’évolution de l’autoportrait au XIXe siècle, avec 40 toiles en provenance du musée d’Orsay (jusqu’au 31 août).
À suivre le jeudi 9 juillet, la France sud.
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