Art
Francisco de Goya (1746-1828), après une formation auprès d’un peintre religieux et un voyage en Italie, commence une longue carrière à la cour d’Espagne avec des cartons de tapisseries, avant d’en devenir un portraitiste peu complaisant. Il est très marqué par les effets de perspective de Tiepolo et ses couleurs claires, son style expressif lui ferment les commandes de l’Église.
La modernité de Goya s’exprime à travers ses engagements et ses gravures, très présentes dans l’exposition. Proches des Lumières, « Les Caprices » dénoncent les dérives de l’Église et de l’Inquisition. « Les Désastres de la guerre » mettent en scène la souffrance et la résistance du peuple face aux armées de Napoléon, en donnant une dimension universelle à la barbarie. Parmi ses dernières séries, « la Tauromachie » décrit avec une certaine cruauté cette pratique, tandis que « les Disparates » évoquent un monde imaginaire parfois violent. Avec toujours un dessin précis, des clairs-obscurs, un regard aigu sur la société, comme l’indiquent des titres toujours évocateurs.
Pinacothèque de Paris (tél. 01.42.68.02.01, www.pinacotheque.com), tous les ours de 10 h 30 à 18 h 30, mercredi et vendredi jusqu’à 21 heures. Jusqu’au 16 mars.
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