PARIS
Formé à Florence dans l’atelier de Cimabue, le peintre Giotto di Bondone (vers 1267-1337) est, dès ses débuts, perçu comme un novateur par son approche réaliste. Il utilise une lumière directive et une approche tridimensionnelle. Sa renommée lui attire de prestigieuses commandes, qui l’obligent à voyager et à s’entourer d’assistants, les compagni, dont il conçoit et supervise le travail. À Florence, avec l’église santa Croce, à Padoue, où il décore avec une grande douceur la chapelle Scrovegni, à Assise, dans les deux chapelles. Son style et ses nouveaux modèles sont ainsi diffusés par ses contemporains (Taddeo Gaddi) et l’ordre des Franciscains dans toute l’Italie. En France, c’est par l’intermédiaire du roi Robert d’Anjou, souverain à Naples et comte de Provence. Il est perçu à juste titre comme auteur d’une révolution picturale que l’exposition met en scène avec une trentaine de tableaux.
Musée du Louvre (tél. 01.40.20.50.50, www.louvre.fr), tous les jours, sauf le mardi, de 9 heures à 17 h 45, les mercredi et vendredi jusqu’à 21 h 45. Jusqu’au 15 juillet.
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