À Paris
Au Centre Pompidou, l’événement, avec une approche de l’ensemble de l’œuvre de Paul Klee (6 avril-1er août) à travers « l’ironie romantique », sa création artistique confrontée à celle de ses pairs. Mais aussi Gérard Fromanger (jusqu’au 16 mai), qui associe la peinture de la Figuration narrative à la politique dans les suites de mai 1968, et 40 ans de créations du designer d’après-guerre Pierre Paulin (11 mai-28 août), un dialogue entre le corps et le confort.
Le Grand Palais inaugure avec « Carambolages » (2 mars-4 juillet) une exposition d’un nouveau genre, fondée sur l’association d’œuvres selon des critères d’affinité formelle ou mentale plutôt qu’historique ou thématique. Mais aussi les portraits des années 1950 de Seydou Keïta, réalisés dans son studio à Bamako (31 mars - 11 juillet), et une redécouverte, le Portugais Amadeo de Souza-Cardoso, figure marquante de l’avant-garde parisienne des années 1900 (20 avril-18 juillet).
Au musée du Louvre, les ruines et paysages imaginaires d’Hubert Robert (10 mars-30 mai). Et aussi, pour la peinture ancienne, au musée du Luxembourg (9 mars-10 juillet), les trésors européens et hongrois de Budapest, dont une grande partie vient de la collection des princes Esterhazy. Pour traverser les siècles, les chefs-d’œuvre des portraits d’enfant dans la peinture française au musée Marmottan (10 mars-3 juillet). Plus proche de nous, la peinture en plein air des impressionnistes en Normandie au musée Jacquemart-André (18 mars-25 juillet).
Au musée d'Art moderne de Paris, rétrospective Albert Marquet, post-impressionniste et fauve avant d’évoluer vers un paysage méditatif (25 mars-21 août). Et aussi une redécouverte, la peintre allemande Paula Moderssohn-Becker, figure de l’art moderne en 1900 (8 avril-1er août). Apollinaire, un poète engagé dans la défense des avant-gardes au musée de l'Orangerie (6 avril-18 juillet). Le Douanier Rousseau est confronté à ses contemporains au Musée d'Orsay (22 mars-17 juillet), sur le thème de « l'innocence archaïque ». Au musée Picasso, les sculptures du maître (8 mars-28 août), séries et variations, avec les fontes, tirages et agrandissements.
Au Palais de Tokyo (jusqu'au 16 mai), Jean-Michel Alberola, pour qui tout est dans les « détails » des mots, des néons, des peintures. Les artistes de la scène contemporaine chinoise évoquent leur identité et les mutations internationales à la Fondation Vuitton (jusqu'au 2 mai). Art et céramique du XXe siècle et jusqu'à nos jours, en partenariat avec la Cité de la céramique de Sèvres, à la Maison Rouge (9 mars-5 juin).
Au musée du quai Branly, le monde des chamanes de l’Équateur précolombien (jusqu’au 15 mai). Napoléon à Sainte-Hélène, à la conquête de sa mémoire toujours très présente, au musée de l'Armée (6 avril-24 juillet).
Autres rendez-vous parisiens attendus Art Paris Art Fair (31 mars-3 avril), au Grand Palais, avec un focus sur la création féminine et la Corée à l'honneur. La semaine du dessin à Paris (30 mars-4 avril), avec le Salon du dessin au Palais Brongniart, Drawing Now pour le dessin contemporain au Carreau du Temple, et la participation de 21 musées et institutions. Monumenta (8 mai-18 juin), avec l’artiste chinois Huang Yong Ping, pour un paysage symbolique du monde économique d’aujourd’hui.
En région
Autoportraits de Rembrandt au selfie au musée des Beaux-Arts de Lyon (26 mars-26 juin). La sculptrice espagnole contemporaine Cristina Iglesias au musée des Beaux-Arts de Grenoble (23 avril -31 juillet). Avec Belle de jour, la figure féminine dans la peinture depuis le XIXe siècle (jusqu’au 29 mai) au Palais Lumière d’Évian.
Hommage aux paysages de Turner, précurseur de l’impressionnisme, au centre d’art Caumont à Aix-en-Provence (4 mai-18 septembre). Chagall et la musique (5 mars-13 juin) dans son musée à Nice.
Caillebotte, peintre et jardinier à Giverny (25 mars-3 juillet). Charles Le Brun, premier peintre de Louis XIV, au Louvre-Lens (8 mai-29 août). Au LaM, à Villeneuve-d'Ascq, Modigliani, ses portraits et ses rapports avec la sculpture (27 février-5 juin). Le « Sublime », attraction et peur devant la violence des phénomènes naturels, au centre Pompidou-Metz (jusqu’au 5 septembre).
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