PARIS
L’exposition est organisée autour de la collection d’Étienne Moreau-Nélaton : à travers les dessins et peintures de Delacroix présentés, on lit l’histoire de trois générations de collectionneurs, les Moreau-Nélaton. Adolphe Moreau père (1800-1859) collectionne Delacroix, reconnaissant en lui un dessinateur « génial », mais aussi Gérôme, Corot, Decamps. Adolphe Moreau fils (1827-1882) réalise le premier catalogue du peintre. Son fils, Étienne Moreau-Nélaton, publie en 1916 « Delacroix raconté par lui-même » à partir des relations de son grand-père avec l’artiste et des documents conservés par la famille. Par ses dons et legs, il enrichit grandement les musées français, et en particulier le Louvre, avec, entre autres, « le Déjeuner sur l’herbe » de Manet et les « Coquelicots » de Monet. Il voyait dans l’impressionnisme une continuité avec les mouvements picturaux du siècle, romantisme et réalisme, alors que nombre de critiques et institutionnels estimaient que les tableaux ne devraient pas entrer dans les musées.
Musée national Eugène Delacroix (tél. 01. 44.41.86.50, www.musee-delacroix.fr), tous les jours de 9 h 30 à 17 heures, sauf le mardi. Jusqu’au 17 mars.
LYON
Lyon, centre du monde !
Le musée Gadagne, consacré à l’histoire de la ville, évoque l’Exposition internationale urbaine de 1914. Une exposition internationale d’un nouveau genre, non plus commerciale et universelle, mais centrée sur le développement urbain et industriel de la cité. Trois hommes en sont les promoteurs. Édouard Herriot, le maire, place Lyon comme métropole européenne. L’architecte Tony Garnier, auteur de la Cité industrielle en béton et verre, présente sa Grande Halle (les Abattoirs), qui permet, dans son projet d’urbanisme, de dissocier les fonctions des activités de la ville. Jules Courmont prône les principes d’hygiène – habitat moderne, hygiène familiale, sport –, ainsi que tous les besoins nouveaux liés au développement urbain et aux migrations de population : « L’hygiène devrait être l’unique source de toutes les lois. » Ouverte le 1er mai 1914, l’exposition ne fermera qu’en novembre, mais sa fréquentation pâtira de l’entrée en guerre le 1er août.
Musée Gadagne (tél. 04.78.42.03.61, www.gadagne.musées.lyon.fr), du mercredi au dimanche de 11 à 18 heures. Jusqu’au 27 avril.
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Spécial Vacances d’été
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