PARIS ET BEAUVAIS
Trente et un artistes contemporains ont proposé des cartons de tapisserie, tapis, dentelles qui ont été réalisés dans les manufactures des Gobelins, de Beauvais et de la Savonnerie, ou dans les ateliers de dentelle du Puy-en-Velay et d’Alençon. Exposés à Paris ou à Beauvais en fonction de l’affinité de leur démarche, ce sont une vingtaine d’installations de 120 œuvres autour du thème du décor qu’ils ont recréées, y associant leur collection personnelle ou celle du Mobilier national. Projections lumineuses, films, photographies, un pari réussi pour Claude Lévêque, Gérard Garouste, Bertrand Lavier, Louise Bourgeois, Patrick Tosani, Jean-Michel Alberola, Monique Frydman, François Rouan…, qui ont su enrichir le fil du savoir-faire traditionnel avec la création contemporaine et le décoratif.
Paris, Galerie des Gobelins (tél. 01.44.08.53.49, www.mobiliernational.culture.gouv.fr), tous les jours de 11 à 18 heures sauf le lundi. Beauvais, Galerie nationale de la tapisserie (tél. 03.44.15.39.10), du mardi au dimanche, de 10 h 30 à 17 h 30, entrée libre. Jusqu’au 15 avril.
VERSAILLES
Les guerres de Napoléon par Lejeune
Elève du grand du paysagiste Valenciennes, Louis François Lejeune (1775-1848) s’engage à 17 ans, participe à 17 campagnes en vingt ans, Marengo, Austerlitz, Aboukir, Saragosse, Eylau, la Moskova…, de la Révolution à l’Empire, au cours desquelles il combat et il peint ! Il termine général, ses tableaux de batailles sont présentés aux Salons et 13 d’entre eux sont conservés au Château de Versailles. Il revendique la vérité historique, utilise les relevés topographiques et les dessins des ingénieurs pour mettre en scène les combats dans une composition panoramique avec, au premier plan, des scènes de la vie quotidienne qu’il croque à la veillée. Napoléon est entouré de ses maréchaux et Lejeune n’est jamais loin. À 45 ans, il épouse la nièce du Roi de Suède, se retire à Toulouse, où il écrit ses « Souvenirs » et peint la campagne. C’est son parcours romanesque, à la fois artistique et militaire qui est mis en scène avec 120 œuvres de premier plan.
Château de Versailles (www.chateauversailles.fr), tous les jours, sauf le lundi, jusqu’au 31 mars de 9 heures à 17h 30 et du 1er avril au 13 mai de 9 heures à18 h 30.
ROUBAIX
Picasso à l’œuvre, dans l’objectif de Duncan
David Douglas Duncan, né en 1916, photojournaliste de guerre américain travaillant pour « Life », rencontre Picasso à la villa Californie, à Cannes, en 1956, sur la recommandation de Robert Capa. Ils resteront liés jusqu’à la disparition du maître en 1973. Cent cinquante-sept photographies vintage relatent le quotidien créatif de l’artiste pris dans son intimité. Elles sont associées à 100 peintures, sculptures, tôles découpées, portraits, vues d’ateliers, céramiques, œuvres sur papier... venant de collections privées internationales et, pour certaines d’entre elles, jamais montrées en France. L’exposition résulte d’une collaboration entre la Piscine, le musée Picasso de Málaga (Espagne) et le Kunstmuseum Pablo Picasso de Münster (Allemagne).
La Piscine – Musée d’art et d’industrie André Diligent (tél. 03.20.69.23.60, www.roubaix-lapiscine.com), du mardi au jeudi de 11 à 18 heures, le vendredi de 11 à 20 heures, les samedi et dimanche de 13 à 18 heures. Jusqu’au 20 mai.
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