PARIS
Première exposition consacrée à Jules Dalou (1838-1902), avec 400 œuvres issues de son fonds d’atelier, acquis par le Petit Palais. Né à Paris, soutenu par le sculpteur Carpeaux, il se forme à la Petite École (rue de l’École-de-Médecine), où il se lie avec Rodin. Son talent novateur explose avec « le Triomphe de la République », qui trône aujourd’hui trône place de la Nation. Il montre une République triomphante, vivante, mêlant l’allégorie (une Justice aux formes généreuses) à la réalité du forgeron au travail, à des symboles (bonnet phrygien, équerre du maçon), associant nudité, drapé à l’antique et habit contemporain. Il se fait une spécialité des monuments publics : « Mirabeau répondant à Dreux-Brézé » (Assemblée nationale), monuments dédiés à Hoche, à Eugène Delacroix (Jardin du Luxembourg), à Léon Gambetta (Bordeaux). Ce qui ne l’empêche pas de poursuivre une carrière plus décorative, inspirée des maîtres des XVIIe et XVIIIe (« Triomphe de Silène », « Bacchanale »), qui avait fait son succès en Angleterre (« Charité »), où, Communard, il s’était exilé pendant neuf ans. Ce regard du Républicain sur le siècle des Lumières se prolonge au musée Cognacq-Jay, qui accueille une sélection d’œuvres du sculpteur et les confronte à ses propres collections du XVIIIe.
Petit Palais (tél. 01.53.43.40.00, www.petitpalais.paris.fr), du mardi au dimanche de 10 à 18 heures, le jeudi jusqu’à 20 heures. Musée Cognacq-Jay (8, rue Elzévir, 3e, tél. 01.40.27.07.21, www.cognacq-jay.paris.fr), tous les jours sauf le lundi de 10 à 18 heures). Jusqu’au 13 juillet.
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série