Harry Gruyaert fait dès ses débuts le choix de la couleur. Né à Anvers, il quitte la Belgique, trop terne à son goût. Ses photos de voyages sont « des expériences physiques ». Harmonie des couleurs au Maroc, recherche d’effets à Londres dans les années 1970, où il photographie l’actualité (vol Appolo, JO de Munich) sur sa télévision bricolée, couleurs tranchées aux États-Unis et au Japon. De Paris, il retient les matières.
Pour Harry Gruyaert, les couleurs ont un effet direct, laissant le narratif au noir et blanc. Leurs superpositions peuvent mener à une certaine forme d’abstraction, les personnages disparaissent et seules de grandes taches persistent. Le retour du photographe en Belgique n’en sera que plus riche. Il travaille autour de la matière, des lumières, il y retrouve une douceur mélancolique qu’il rompt parfois d’une tache vive.
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