Depuis l’acquisition par l’État, en 1871, de 600 chefs-d’œuvre de la collection des princes Esterhazy, le musée de Budapest n’a fait que s’enrichir, pour constituer une collection d’art européen reflétant les différents courants artistiques depuis le Moyen-Âge et leurs influences sur les créations nationales.
Dans le royaume de Bohême-Hongrie du XVe siècle, ce sont celles de Giotto et Memling, qui donnent lieu à un style très raffiné, comme la sainte Dorothée sculptée en bois. Le XVIe est marqué par la Renaissance allemande, Dürer et Altdorfer, l’apparition d’une école du Danube centrée sur le paysage et des collections de choix, comme celle de Rodolphe II à Prague. D’Italie, il y a les élèves de Léonard de Vinci (Bernardo Luini), Véronèse et Tintoret, Bassano de Bergame et aussi Ribera, Blanchard et le maniérisme du Gréco.
L’âge d’or hollandais du XVIIe est présent avec Jan Steen, Pieter de Hooch, Frans Hals. Et toujours avec des œuvres bien choisies.
Le rattachement de la Hongrie à l’Autriche, en 1867, voit l’ouverture d’échanges artistiques avec les sécessions de Vienne et de Munich, les voyages à Paris de Karoly Ferenczy, le père de l’impressionnisme hongrois, du réaliste Mihaly MunKacsy et de Rippl-Rónai, proche des Nabis.
Tous les jours de 10 à 19 heures, le vendredi jusqu’à 21 h 30. Jusqu’au 10 juillet. Tél. 01.40.13.62.00, museeduluxembourg.fr
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