Imaginées par des pionniers, les Arcs ont obtenu le label du Patrimoine du XXe siècle en 2006. À l’origine, la rencontre, dans les années 1960, de Roger Godino, ingénieur et professeur de management, défié par ses étudiants de mettre ses théories en pratique, et de Robert Blanc, enfant du pays, moniteur et guide de haute montagne. Les deux hommes s’entourent d’une équipe d’architectes, d’urbanistes et d’ingénieurs, dont l’âme est Charlotte Perriand, une élève de Le Corbusier. L’aventure débute en 1968 par l’édification de la station Arc 1600. D’une modernité révolutionnaire, la construction compose avec la pente. Charlotte Perriand organise des habitats standardisés mais fonctionnels, modulables, sans vis-à-vis et baignés de lumière. La visionnaire et d’autres grands architectes, comme Jean Prouvé, Guy Rey-Millet, Gaston Regairaz, ou encore l’ébéniste Bernard Taillefer, poursuivent la conception, la construction et l’aménagement de la station, avec les Arcs 1800 et 2000.
Les Arcs d’aujourd’hui continuent les explorations en tous genres et innovent dans les jeux de glisse. Le speed riding ou speed flying, mélange de parapente et de ski hors piste, a ainsi le vent en poupe. Le skieur friand d’adrénaline descend les pistes sous voile, glisse, amorce une courbe dans la poudreuse, se pose quelques instants, repart, surplombe des barres rocheuses, des séracs, et passe là où ne vont pas même les adeptes du hors-piste. Un sport accessible pour le grand public au sein de la Speed Riding School.
Mais le domaine Paradiski offre mille autres possibilités. Ce vaste champ de glisse, qui va de 1 600 à 3 226 m d’altitude, regroupe 234 pistes de ski alpin (dont 18 noires, 34 rouges, 56 bleues et une piste verte) et 153 km dédiés au ski de fond. L’ensemble est desservi par 169 remontées mécaniques. Le téléphérique Vanoise Express, qui relie en moins de 5 minutes les versants Les Arcs-Peisey-Vallandry et La Plagne, fait de Paradiski l’un des plus importants domaines skiables d’Europe.
Du haut de l’aiguille
En vedette, l’Aiguille Rouge, qui jaillit à 3 226 m de la partie septentrionale du massif de la Vanoise. Nul besoin d’un excellent niveau de ski pour l’atteindre. Elle est accessible pour les piétons et les skieurs par la télécabine du Varet à Arc 1800 et par le téléphérique depuis Arc 2000. Le panorama grandiose sur les Alpes françaises, italiennes et suisses vous coupera le souffle et vous en mettra plein la vue… à 360° ! Mais seuls les skieurs qui ont une bonne descente pourront dévaler les 7 km du glacier de l’Aiguille Rouge jusqu’au hameau de Villaroger. Ils sauront, c’est certain, apprécier les 2 000 mètres de dénivelé.
Si les Arcs sont résolument piétonnières, avec les voitures remisées dans les parkings, elles favorisent la pratique de nombreuses activités. Le nouvel espace de loisirs Mille8 comprend une piste de luge de plus de 900 m, praticable même en nocturne, et un parcours freestyle, le tout dans un univers sonorisé et mis en lumière. Il est évidemment possible de se délasser au centre aqualudique ou dans la toute nouvelle piscine du Mille8. Tous les mardis, au Lodge du nouvel espace de loisirs, on forme ses bataillons pour le Yugikassen, de grandes batailles de boules de neige parfaitement réglementées en sets de deux équipes de 7 lanceurs. Autre illustration de la forte dynamique des 4 stations, le Festival de cinéma européen des Arcs, à retenir pour décembre prochain.
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série