Ce jeudi 9 septembre s’ouvre au tribunal judiciaire de Brive en Corrèze le procès d’un médecin anesthésiste, jugé pour « homicide involontaire », à la suite du décès de l’un de ses patients, âgé de deux ans. L’opération – pour une circoncision – s’était déroulée en décembre 2014 à la clinique Saint Germain.
Pendant l’opération, le petit garçon avait fait une réaction à l’anesthésique entraînant un arrêt cardiaque.
Réanimation cardiaque
Les parties civiles reprochent au praticien d’avoir été absent du bloc, au moment de l’accident. « Mais il était dans un bloc voisin comme cela se fait. Il est intervenu tout de suite et a réalisé un massage cardiaque et réanimé le patient. Cela a été fait dans les règles », défend l’avocat du médecin, maître Olivier Connille, au quotidien régional « La Montagne », qui relate l’affaire.
Malgré la réanimation cardiaque, le jeune patient sortira de l’opération polyhandicapé, souffrant de séquelles motrices et neurologiques. Il décédera finalement 10 mois plus tard, en septembre 2015. Alors que les parents de la victime pointent une succession de négligences, la défense conteste les conclusions de l’instruction, qui mettent en avant la responsabilité pénale du médecin, aujourd’hui retraité.
L’obligation de solidarité territoriale pour les médecins effective « dès septembre », confirme Yannick Neuder
« Les syndicats sont nostalgiques de la médecine de papa », tacle Dominique Voynet, seule médecin ayant voté la loi Garot
Face à un tweet raciste d’un membre de Reconquête, des médecins de l’Oise portent plainte
Prescription des aGLP-1, l’usine à gaz ? Après les médecins, la Fédération des diabétiques affiche son inquiétude