Assistants médicaux : 919 contrats, le « un pour un » élargi à 8 200 médecins supplémentaires en zone fragile

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Publié le 12/03/2020
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Crédit photo : S. Toubon

Carton plein pour Nicolas Revel, directeur général de la CNAM. Mercredi, les cinq syndicats représentatifs des médecins libéraux (CSMF, MG France, FMF, SML et Le BLOC) ont signé l’avenant 8 à la convention médicale. Comme annoncé par « Le Quotidien », cet accord vise notamment à élargir le dispositif d'aide au recrutement des assistants médicaux, mis en place depuis juin 2019. Après un démarrage plutôt lent, l’embauche d’un assistant médical connaît une accélération avec « 919 contrats signés ou en cours de signature », précise la CNAM. 

Même si 74 % des contrats sont déjà signés par des médecins exerçant dans des zones en tension démographique, l'assurance-maladie a décidé d'y assouplir le dispositif d'aide au recrutement en élargissant la formule du « un assistant à temps plein pour un seul médecin ».

Jusqu'à présent, un médecin en solo – généraliste ou d'une autre spécialité – qui souhaitait bénéficier de l'aide pour recruter un assistant à plein temps devait exercer en zone sous-dense définie comme prioritaire (ZIP, éligible aux aides conventionnelles). Désormais, le financement sera ouvert également aux praticiens installés en solo dans les zones fragiles dites « d'actions complémentaires » (ZAC), sous conditions d'atteindre le 50e percentile de patientèle médecins traitants adultes ou de file active (dans les autres spécialités). Quelque « 8 200 médecins supplémentaires » exerçant en zones sous-denses sont concernés, assure la CNAM.  

Vers une ouverture aux MSP

Autre modification à l'étude, selon nos informations : l'embauche d'assistants médicaux par des maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP) constituées en SISA (société interprofessionnelle de soins ambulatoires). Des travaux avec le ministère visent à modifier le code du travail par ordonnance (à l'été 2020) permettant aux MSP en SISA organisées en groupement d'employeurs de recruter des assistants médicaux.


Source : lequotidiendumedecin.fr