Jeunes installés et remplaçants

REAGJIR se penche sur les questions pratiques d’exercice

Publié le 21/03/2013
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LE REGROUPEMENT autonome des généralistes jeunes installés et remplaçants (REAGJIR) réunit vendredi et samedi à Clermont-Ferrand ses 3èmes Rencontres nationales. « Nous organisons des ateliers sur les différents modes d’exercice que ce soit en libéral, en salarié, en individuel ou en regroupement », précise Bérengère Crochemore, porte-parole. Une attention particulière sera portée aux questions pratiques et aux « trucs, astuces et pièges à éviter » au début de l’exercice libéral. L’organisation du système de soins de demain, le colloque singulier en consultation ou encore la prescription, parfois délicate, d’actes paramédicaux devraient également être abordés.

Un statut pour les remplaçants.

REAGJIR compte également mettre en avant son projet d’Offre publique de soins ambulatoires (OPSA). « Les étudiants en médecine perdent le goût pour l’exercice libéral durant leur cursus, estime la porte-parole du mouvement. Nous partons donc du principe que les jeunes veulent bien exercer la médecine générale, mais d’une manière différente ». L’idée de REAGJIR est de proposer aux médecins remplaçants le statut de salarié. Un organisme se chargerait de collecter les honoraires qu’ils perçoivent, et les leur rétrocéderait sous forme de salaire, les libérant ainsi d’un certain nombre de tâches administratives. Selon Bérengère Crochemore, « le projet a reçu un avis favorable du ministère de la Santé, mais ça traîne un peu car il est en cours d’expertise par la DGOS [Direction générale de l’offre de soins] ».

Environ 150 congressistes sont attendus à cette manifestation qui mêlera ainsi actualité syndicale et problématiques professionnelles. REAGJIR déterminera les grands axes de ses propositions à venir sur la base des échanges qui auront eu lieu au cours de ces rencontres.

H.S.R.

Source : Le Quotidien du Médecin: 9228