. Les « Audacieux » (17,8 % de la population), s'avèrent être les plus impliqués dans la gestion de leur argent et de leur patrimoine. Leur état d’esprit général est positif, car ils sont plus nombreux que l’ensemble à se sentir peu atteints encore dans leur socle de sécurité par les perturbations financières actuelles : en situation économique confortable, très actifs sur l’épargne et les placements, ils possèdent beaucoup de produits diversifiés et sont peu réfractaires au risque (deux tiers considèrent aujourd’hui que la Bourse offre des perspectives intéressantes)
. Les "Confiants" (14,3 % de la population) acceptent une part de risque et n'ont pas peur de la Bourse. Ils se projettent davantage sur le moyen terme et ont une approche réfléchie de l’argent et des placements à faire. Leurs objectifs sont plus centrés sur la réalisation de projets et l’accroissement du capital que pour les autres personnes : la manière d’épargner dans des produits très diversifiés doit pouvoir y contribuer
. Les « Prudents » (20,4 % de la population) sont pour leur part dans une phase de vie très active et plus familiale, qui peut expliquer une bonne partie de leurs comportements financiers. Ni pauvres, ni riches, ils déclarent faire beaucoup plus attention à leurs dépenses depuis six mois, conscients des risques de fragilisation. En moyenne plus pessimistes que les autres, ils ne comptent pas pour autant rester passifs : ils s’intéressent aux placements diversifiés, en ciblant principalement le non risqué (Livret A, mais aussi épargne logement…).
. Les « Vigilants » (13,5 % de la population) se distinguent du groupe des « prudents » par leur implication un peu plus dynamique dans la gestion de leur argent et par une plus forte diversité de fonctionnement. Ils ont plus envie d’épargner aujourd’hui et pensent plus le faire prochainement. Ils ?tâtent? de tous les types de placements, s’intéressent un peu plus au placement immobilier que la moyenne.
. Les « Contraints » (17,5 % de la population) pour lesquels, l’argent est un outil vital pour faire face au quotidien. Il sert davantage que pour la moyenne « à être dépensé et se faire plaisir », ce qui n’en fait pas des irresponsables car ils épargnent davantage que les autres pour « ne dépendre de personne ». Ils ont une vision de très court terme pour leurs projets, car « au-delà, c’est trop difficile de prévoir »
. Les « Distanciés » (16,5 % de la population) qui se distinguent des contraints par une indifférence plus flagrante à la gestion impliquée de leur argent, sans doute parce que l’âge et leur modeste niveau de vie les éloignent de ces problématiques (les plus de 75 ans sont 26 % contre 9 % en moyenne).
Missions, consultation et diagnostic, prescription : le projet Valletoux sur la profession infirmière inquiète (déjà) les médecins
Désert médical : une commune de l’Orne passe une annonce sur Leboncoin pour trouver un généraliste
Pratique libérale : la chirurgie en cabinet, sillon à creuser
Le déconventionnement tombe à l’eau ? Les médecins corses se tournent vers les députés pour se faire entendre