Pour trancher, sachez que trois cas de figure se présentent en fonction de l'âge de votre enfant. Avant de prendre une décision, il faudra en outre tenir compte de votre situation financière. C’est en effet la seule façon de trouver la solution la plus intéressante.
Indiquons au préalable que l’âge de l’enfant s’apprécie au 1er janvier de l’année des revenus.
Votre enfant avait 25 ans et plus le 1er janvier 2020
Dans ce cas, vous n’avez qu’une seule possibilité : la déduction d’une pension alimentaire. Le rattachement à votre foyer fiscal n’est pas possible. Mais attention, pour déduire une pension alimentaire, deux conditions sont posées. Il faut que vous soyez dans la capacité de la verser, ce que nous supposons, et que votre enfant, quel que soit son âge, soit dans le besoin. Pour simplifier, on peut considérer qu’une personne dans le besoin vit avec un revenu inférieur au SMIC.
Mais vous ne pouvez pas déduire n’importe quelle somme puisque la pension alimentaire déductible est plafonnée pour 2020 à 5 959 euros.
Pour que cette pension soit déductible, vous devez pouvoir apporter tous les justificatifs de vos versements. Les aides faites en espèces ne sont donc pas prises en compte ! Toutefois, l’administration accepte la déduction forfaitaire des frais de nourriture et d’hébergement pour l’enfant résidant à votre domicile. Pour 2020, ce forfait est de 3 542 euros, à réduire prorata temporis si vous n’avez pas hébergé votre enfant toute l’année. Vous pouvez en outre déduire les dépenses supplémentaires que vous avez faites pour lui (inscriptions scolaires, vêtements, etc.), le total ne pouvant excéder 5 959 euros.
Votre enfant doit déclarer la pension que vous lui versez, mais uniquement dans la limite de 5 959 euros. Et cette pension bénéficie d’un abattement de 10 %. Elle doit être ajoutée aux autres revenus éventuels de votre enfant (comme les allocations de chômage). Dans la majorité des cas, les enfants ne seront pas imposables.
Votre enfant avait entre 21 et 25 ans le 1er janvier 2020
S’il ne poursuit pas d’études, il suit les mêmes règles que celles d’un enfant de 25 ans et plus.
S’il est inscrit dans un établissement scolaire au 31 décembre 2020, vous avez alors le choix entre le rattachement à votre foyer fiscal ou la déduction d’une pension alimentaire, sachant qu’il est impossible de cumuler les deux. Ce rattachement peut être fait quelle que soit la résidence effective de votre enfant, et même s’il est à l’étranger.
Les points dont il faut tenir compte pour faire le choix sont multiples.
Si vous rattachez votre enfant à votre foyer fiscal, vous devrez ajouter à votre déclaration les éventuels revenus de votre enfant (pension alimentaire, salaires, etc.). Or ces revenus seront imposés au taux de votre tranche maximale d’imposition. Toutefois, ne sont pas imposables les salaires perçus par les jeunes de moins de 25 ans en rémunération d’une activité salariée exercée pendant leurs études ou leurs congés scolaires ou universitaires dans la limite de trois fois le SMIC, soit 4 618 euros en 2020.
En contrepartie, le rattachement vous permettra de bénéficier de la majoration de certains avantages, comme la réduction d’impôt pour les frais de scolarité ou celle pour les emplois à domicile.
Si vous optez pour la déduction d’une pension alimentaire, votre enfant devra déposer une déclaration de revenus personnelle, qui aboutira, dans la majorité des cas à un avis de non-imposition.
Le choix peut varier d’une année à l’autre et d’un enfant à l’autre. Ainsi, pour un enfant, il est possible de choisir le rattachement une année et la déduction d’une pension alimentaire l’année suivante, ou bien, pour une même année, le rattachement pour un enfant et la déduction d’une pension pour un autre enfant.
Votre enfant avait entre 18 et 21 ans le 1er janvier 2020
Vous avez le choix entre le rattachement à votre foyer fiscal et la déduction d’une pension alimentaire, même s’il ne poursuit pas d’études. Cette option vous concerne également si votre enfant a eu 18 ans au cours de l’année 2020.
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