Un médecin généraliste sur deux évoque, parmi les facteurs les plus défavorables à la vaccination, « les connaissances et les idées préconçues des patients» ainsi que le lien entre la maladie et les tabous, rapporte l'étude DIVA*, réalisée auprès de 1 069 praticiens par la Société française de médecine générale (SFMG). Selon cette enquête, 2 sur 3 disent aussi manquer de temps pour en discuter avec eux dans le cadre de leurs consultations.
Neuf médecins sur dix sont favorables à la vaccination, mais des réticences s'expriment selon le type de vaccins. Plus de 8 généralistes sur 10 ont déclaré avoir pour habitude de prescrire les vaccins prévus par le calendrier vaccinal, mais environ un quart n'étaient pas d’accord pour les infections à pneumocoque (22,4 %) et pour les infections à HPV, à l'origine de cancers du col de l'utérus et de la gorge (27,7 %).
*« Déterminants des intentions de vaccination des médecins généralistes français », étude menée entre 2013 à 2015
L’obligation de solidarité territoriale pour les médecins effective « dès septembre », confirme Yannick Neuder
« Les syndicats sont nostalgiques de la médecine de papa », tacle Dominique Voynet, seule médecin ayant voté la loi Garot
Face à un tweet raciste d’un membre de Reconquête, des médecins de l’Oise portent plainte
Prescription des aGLP-1, l’usine à gaz ? Après les médecins, la Fédération des diabétiques affiche son inquiétude