ELLES ONT FONCTIONNÉ pendant seize ans et vont s’éteindre dans quelques semaines, laissant les unions régionales des professionnels de santé (URPS) naître de leurs cendres. Les unions régionales des médecins libéraux ont vécu. Quant à savoir si, en dépit de débuts difficiles, de querelles intestines locales ou de l’intrusion en leur sein des bisbilles syndicales, elles ont réussi à exister et surtout à remplir les missions que leur assignait la loi Veil (qui les a créées), les débats restent ouverts…
À l’heure des bilans, au nom des deux organismes – rivaux – qui représentent les URML – la CNP (Conférence nationale des présidents) et l’UNML (Union nationale des médecins libéraux), les Drs Philippe Boutin et Claude Bronner n’accordent pas leurs violons.
Il ne fait ainsi nul doute aux yeux du Dr Boutin que les unions « à l’ancienne » ont fait leur trou et prouvé, aux médecins comme aux institutionnels, leur valeur sur les dossiers de l’évaluation des pratiques professionnelles (EPP) ou de la transmission des données, par exemple. Sans jeter le bébé avec l’eau du bain, le Dr Bronner est déçu. Les URML, regrette-t-il, n’ont pas eu de poids réel face aux tutelles et sur certaines de leurs missions, elles se sont « éparpillées ».
Celui qui croyait aux unions, celui qui n’y croyait pas : confrontation de deux points de vue.
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