« Il faut se réinvestir sur les antibiotiques. Un effort significatif a été fait entre 2002 et 2007 mais il y a un peu de relâchement. Dans les pathologies courantes, angines virales et bronchites aiguës, les usages des médecins et demandes des patients sont décalés par rapport aux autres pays.
Ce qui marche bien, ce sont les nouveaux programmes comme la hiérarchisation des prescriptions sur l’hypertension artérielle. Sur les IJ, la grippe A a entraîné une augmentation des arrêts de courte durée dont le paiement a eu lieu au début de 2010. Un autre phénomène concerne l’augmentation des arrêts de travail de longue durée dont une partie seulement s’explique par l’augmentation de l’âge moyen de la population concernée. Les marges sur les arrêts de travail longs sont réelles si l’on analyse l’hétérogénéité des durées prescrites par pathologie. Cela suppose qu’on puisse faire émerger des références professionnelles qui puissent être utilisées par les médecins prescripteurs et par nos praticiens conseils. Nous avons commencé à travailler à ces références avec la HAS. Cela fait partie de nos objectifs de cette année ».
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