Réunie en comité directeur, l’Union nationale des omnipraticiens français (UNOF, branche généraliste de la CSMF), s’impatiente. Le syndicat réclame une négociation conventionnelle « efficace » afin de « donner une visibilité rapide à la profession de médecin généraliste ». Alors que les négociations caisses/médecins reprennent demain, mais avec pour unique ordre du jour le secteur optionnel (voir aussi page 3), sans que l’on sache quand les autres dossiers seront abordés (démographie, revalorisations d’honoraires, spécialités cliniques, maîtrise médicalisée, simplification administrative…), l’UNOF exige « des actes en lieu et place des habituelles paroles lénifiantes sur le rôle essentiel de la médecine générale ». Le syndicat de généralistes plaide pour une « revalorisation structurante de l’acte de médecine générale » seule à même de pendre en compte les « nouveaux besoins » des patients. Et de citer l’augmentation de la durée des consultations liée à la multiplication des motifs de recours, la prise en charge des pathologies chroniques ou encore des personnes âgées et/ou dépendantes. Le syndicat de généralistes demande également des moyens permettant de prendre en compte la santé publique et la prévention dans un cadre « collectif ».
L’UNOF réaffirme par ailleurs son opposition à certaines mesures « vexatoires » comme l’obligation pour les médecins de déclarer leurs absences.
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