L’Intersyndicat national des chefs de clinique assistants des hôpitaux (ISNCCA) s’inquiète de la remise en question de l’exercice libéral en secteur 2 dans le projet de loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST)adopté à l’Assemblée Nationale. « Pour une grande majorité des médecins libéraux, le secteur 2 est l’unique moyen d’assurer des revenus comparables à la moyenne des médecins européens, commente l’ISNCCA, les dépassements d’honoraires ne servent qu’à assumer les très importantes charges de fonctionnement inhérentes à l’exercice libéral ». Pour les chefs de clinique, obliger les praticiens à réaliser un pourcentage significatif d’actes au tarif opposable obligerait les médecins à augmenter le nombre d’actes quotidiens et pourrait « pousser au déconventionnement massif des praticiens dans les zones géographiques où l’accès aux soins au tarif opposable semble déjà difficile ». L’ISNCCA demande de revaloriser la cotation des actes. « Mettre en danger le secteur 2 signerait la fin de la médecine libérale à la française, en l’exposant soit à sa mise sous tutelle soit à un ultralibéralisme (le déconventionnement) dont tous feraient les frais ».
Secteur 2
Les chefs de clinique redoutent « la fin de la médecine libérale à la française »
Publié le 24/03/2009
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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