L’Union nationale des professions libérales (UNAPL) se réjouit de la décision du Conseil constitutionnel qui a censuré, le 29 décembre dernier, la loi de finances. Un article ouvrait la possibilité aux collectivités locales de prévoir un barème deux fois plus élevé pour les professions libérales dans le cadre de la cotisation foncière des entreprises (CFE).
Mais le compte n’y est pas, insiste le Dr Michel Chassang. Le patron de l’UNAPL peste notamment contre « l’asphyxie » créée par la nationalisation du système de retraite des professionnels libéraux, et contre les tentatives gouvernementales de marginaliser les employeurs libéraux lors des débats et concertations en cours.
45 000 pétitionnaires
L’UNAPL, qui représente 59 syndicats, dont 20 pour les libéraux de santé, a décidé de retourner aux pouvoirs publics « ses cadeaux toxiques ».
L’Union a fait réaliser des paquets cadeaux, portant la mention « retraite nationalisée, exclusion du dialogue social, l’UNAPL dit non merci ! ». Ces « présents » seront adressés dans les prochains jours aux membres du gouvernement et aux préfectures. À l’intérieur, les destinataires trouveront les 45 000 signatures de la pétition lancée le mois dernier, et intitulée « Les métiers de la vie, moi j’y tiens ». « 45 000 signatures pendant la période des fêtes, c’est une forte mobilisation qui témoigne d’une vraie exaspération », conclut Michel Chassang.
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