Les AMM des anorexigènes amphétaminiques ont été suspendues en France en 1999 puis retirées en 2006. Pourtant, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) « a eu connaissance de la prescription par un médecin français d’amfépramone ». Suite à cette prescription, le patient se procurait le médicament à l’étranger.
L’ANSM rappelle la balance bénéfices/risques défavorable de cette classe de médicaments, avec un bénéfice thérapeutique insuffisant dans le traitement de l’obésité et des effets indésirables potentiellement létaux (hypertension artérielle pulmonaire primitive, AVC, angor, infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque dépendance…).
L’ANSM « souligne que la prise en charge de l’obésité ou du surpoids s’avère bénéfique si elle repose sur une prise en charge pluridisciplinaire qui peut associer un médecin, un diététicien‐nutritionniste, un professionnel de l’activité physique et un psychologue. »
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