Comme l’Ordre des médecins, la CSMF s’oppose au renouvellement de la prescription des contraceptifs oraux par les infirmières et les pharmaciens. Prévue par la loi HPST, cette disposition est entrée en vigueur le 1er juin. Un infirmier peut renouveler les prescriptions datant de moins d’un an de médicaments contraceptifs oraux pour une durée maximum de 6 mois non renouvelable. Un pharmacien peut dispenser des contraceptifs oraux lorsque la durée de validité d’une ordonnance datant de moins d’un an est expirée. « Le gouvernement impose un transfert de compétence sans en mesurer toute la portée au niveau de la santé des femmes », avance la Confédération selon qui « les infirmières comme les pharmaciens n’ont pas, dans les conditions actuelles, les moyens de procéder au renouvellement de la contraception en toute sécurité ». La CSMF préconise « la mise en panne » de cette mesure. L’Ordre avait invité les médecins prescripteurs de contraceptifs oraux à indiquer la mention « non renouvelable ».
Prescription des contraceptifs oraux
Le renouvellement par des non-médecins inquiète
Publié le 16/06/2010
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Médecin: 8792
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur
Face au casse-tête des déplacements, les médecins franciliens s’adaptent
« Des endroits où on n’intervient plus » : l’alerte de SOS Médecins à la veille de la mobilisation contre les violences
Renoncement aux soins : une femme sur deux sacrifie son suivi gynécologique