Dans l’idée de représenter plus équitablement le secteur chirurgical (anesthésistes, obstétriciens, chirurgiens, communément réunis sous le sigle AOC), la loi HPST a décidé la création d’un nouveau collège de médecins au sein des URPS. Mais dans la pratique, cette nouveauté s’est révélée très complexe à mettre en place, et le décret d’application s’y rapportant a nécessité près de vingt versions successives avant d’être publié au mois de juin dernier. Petite illustration de cette complexité, pour être électeur ou candidat dans ce nouveau collège, il faut avoir une activité anesthésique, chirurgicale ou obstétricale minimale constatée par l’assurance-maladie sur la base du nombre d’actes réalisés au cours de l’année précédente. Si bien que pour ce scrutin 2010, les chirurgiens nouveaux diplômés n’ayant pas exercé suffisamment seront affectés dans le collège des autres spécialistes. Cette disposition n’est pas pour rien dans le casse-tête qui a présidé à la constitution des listes électorales et des différents collèges.
Hostiles à ce qu’ils jugent comme une tentative de balkanisation de la profession, les syndicats libéraux, CSMF en tête, ont dénoncé la création de ce nouveau collège de spécialistes de plateaux techniques.
Quatre généralistes font vivre à tour de rôle un cabinet éphémère d’un village du Jura dépourvu de médecin
En direct du CMGF 2025
Un généraliste, c’est quoi ? Au CMGF, le nouveau référentiel métier redéfinit les contours de la profession
« Ce que fait le député Garot, c’est du sabotage ! » : la nouvelle présidente de Médecins pour demain à l’offensive
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur