L’assurance-maladie a étudié avec les syndicats le bilan actualisé de l’avenant 20 permettant aux médecins généralistes exerçant en cabinet de groupe dans une zone déficitaire de bénéficier d’une majoration d’honoraires de 20 %. Les effets ont été maigres puisqu’en 4 ans, les zones défavorisées ont bénéficié d’un
« apport net » de l’ordre de 50 médecins, pour un coût non négligeable de 17 millions d’euros par an. Les partenaires réfléchissent aux moyens d’améliorer le dispositif auquel tient le ministre de la Santé.
L’UNCAM a également présenté quelques pistes pour réduire les inégalités de santé. Elle entend s’appuyer sur le médecin traitant et le contrat d’amélioration des pratiques individuelles (CAPI), qui sera sans doute reconfiguré et réintégré dans la convention médicale. Parmi les pistes d’amélioration : le « renforcement du paiement à la performance », des « objectifs centrés sur les populations défavorisées », le fait de « cibler des territoires pour y développer des actions de santé » ou encore de « promouvoir des actions d’éducation thérapeutique des populations défavorisées ».
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