L’AG du Syndicat national des enseignants de médecine générale (SNEMG) a renouvelé la moitié de son conseil d’administration et élu le Dr Anas Taha (Paris) à la tête de la structure pour un quatrième mandat. À ses côtés, le Dr Sabine Bayen (Lille) sera la vice-présidente et le Dr Sébastien Leruste (La réunion), secrétaire général.
Plusieurs priorités ont été fixées : deux chantiers sont consacrés à la rémunération des maîtres de stage (MSU). Le SNEMG constate toujours des retards de paiement des MSU et demande d'encadrer ces délais. Déjà en 2018, plusieurs collèges de médecine générale avaient lancé des mouvements de protestation contre les facultés afin de régulariser leur situation.
Rétribution inchangée depuis 1997
Le syndicat souhaite également que la rétribution des MSU, inchangée depuis 1997, soit revalorisée. Actuellement, les MSU de médecine générale sont payés 600 euros brut par mois pour l'accueil d'un interne – et 300 euros brut par mois pour l'accueil d'un étudiant de 2e cycle (à partager selon le nombre d'encadrants dans le cabinet).
Autre chantier : l'accès des MSU aux ressources bibliographiques des universités notamment dans le cadre de suivi d'une thèse d'un interne.
Enfin, le dernier combat consiste à réformer le statut d'enseignant associé afin qu'il soit moins précaire et plus cohérent avec les pratiques. Aujourd'hui, les maîtres de conférences et professeurs ont des postes programmés pour des missions à durée déterminée, nécessitant leur renouvellement tous les trois ans. « Ces postes précaires ne sont plus cohérents avec l’implication pérenne des enseignants associés au sein des départements de médecine générale, plaide le SNEMG. Ils doivent évoluer et correspondre à l’engagement actuel des enseignants associés au sein des départements de médecine générale ».
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