En 2013, la Sécu a dépensé 7 milliards d’euros pour financer les arrêts de travail. C’est trop, suggère France 2 dans un reportage diffusé jeudi 24 septembre, en s’interrogeant sur les prescriptions abusives.
« Est-il si difficile de se faire prescrire un arrêt maladie ? » La chaîne a cherché la réponse dans un cabinet parisien choisi au hasard. La consultation est filmée en caméra cachée, à l’insu du praticien.
« Aucun geste médical, juste quelques questions générales. Après trois minutes dont 15 de consultation, un arrêt de travail de sept jours est délivré à la journaliste. Elle se dit épuisée, le médecin la croit sur parole » constate France 2 qui suggère que le médecin aurait dû aller plus loin dans l’examen clinique…
France TV rappelle que certaines études évaluent qu’un arrêt sur huit est abusif, malgré les contrôles menés par la Sécu aux domiciles des salariés.
« Est-il si difficile de se faire prescrire un arrêt maladie ? » La chaîne a cherché la réponse dans un cabinet parisien choisi au hasard. La consultation est filmée en caméra cachée, à l’insu du praticien.
« Aucun geste médical, juste quelques questions générales. Après trois minutes dont 15 de consultation, un arrêt de travail de sept jours est délivré à la journaliste. Elle se dit épuisée, le médecin la croit sur parole » constate France 2 qui suggère que le médecin aurait dû aller plus loin dans l’examen clinique…
La pression des patients
Le reportage évoque néanmoins la difficulté pour les soignants à évaluer l’état des malades lorsque la souffrance est psychologique. Il met en lumière également la pression des patients dans une seconde caméra cachée. On y voit une malade insister auprès de son généraliste pour obtenir un allongement de la durée de son arrêt maladie initialement de 7 jours. Après quelques minutes d’insistance, elle obtient gain de cause… L'arrêt passe à 10 jours.France TV rappelle que certaines études évaluent qu’un arrêt sur huit est abusif, malgré les contrôles menés par la Sécu aux domiciles des salariés.
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