Autres déçus des négociations conventionnelles avec la CNAM : les médecins internistes. Leur syndicat, le SYNDIF, s’alarme de « l’indigence » des moyens mobilisés dans le secteur libéral pour cette spécialité, « non prise en compte » par l’assurance-maladie. « Il a été démontré que la qualité de l’acte intellectuel (...) permettait une limitation des actes diagnostiques et parfois thérapeutiques, avec comme conséquences la réduction de la morbidité et des coûts, rappelle le syndicat des internistes. Une fois de plus, l’acte intellectuel est dévalorisé, dans une stratégie inflationniste qui favorise les actes techniques. »
La médecine interne libérale demande à être considérée par l’assurance-maladie au même titre que les autres spécialités non techniques (pédiatrie, psychiatrie, gynécologie médicale) et exige une revalorisation « immédiate » des actes de consultation et d’hospitalisation.
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