Depuis le 8 septembre, le Dr Jérôme Cahuzac n'est plus placé sous surveillance électronique. Condamné en 2018 à quatre ans de prison, dont deux avec sursis, pour fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale, l'ex-ministre délégué au Budget a reçu l'autorisation d'enlever son bracelet électronique par la cour d'appel de Bastia.
Cette dernière a confirmé la libération conditionnelle du chirurgien capillaire, accordée en juin et contre laquelle le parquet avait fait appel. Selon le JDD, le Dr Cahuzac a aussi réglé intégralement l'amende de 300 000 euros qui lui avait été infligée en plus des peines de prison.
Regrets
Le juge d'application des peines aurait pris en considération les « profonds regrets » exprimés par l'ancien ministre et « son engagement à l'hôpital de Bonifacio durant la crise sanitaire alors qu'il n'était pas soumis à une obligation de travail ».
Au pic de l'épidémie, le Dr Cahuzac, réquisitionné comme ses collègues, avait vu sa peine suspendue pendant deux mois pour se rendre disponible auprès de l'hôpital public. Il avait alors obtenu le droit de cisailler lui-même son bracelet électronique.
Auparavant, l'ancien chirurgien avait obtenu en 2019 l’autorisation de l'Ordre des médecins d’exercer trois ou quatre matinées par semaine comme « clinicien hospitalier à temps partiel » à l’hôpital de Bonifacio.
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