Les syndicats de personnels hospitaliers multiplient depuis plusieurs semaines les appels à la mobilisation. Et des grèves devraient en conséquence affecter la première moitié de la semaine.
Lundi, les internes de l’ISNI appellent à une grève pour relancer les discussions sur la réforme de leur temps de travail, exigée par la Commission européenne. L'Intersyndicat national des internes (Isni), mais aussi le Syndicat national des jeunes médecins généralistes (SNJMG) demandent en particulier la suppression du samedi matin travaillé, qui passerait ainsi comme un temps de garde, mieux rémunéré. Dénonçant "l'attitude méprisante et irrespectueuse du cabinet de Marisol Touraine", l'Isni craint également que "la future loi santé vienne mettre à mal la formation des jeunes médecins en donnant toujours plus de pouvoirs aux ARS et aux collectivités locales, au détriment de l'université".
Mardi, SUD Santé Sociaux a déposé un préavis de grève des personnels hospitaliers et médico-sociaux, pour demander une revalorisation des salaires et des embauches et compte "inscrire le mouvement dans la durée". La Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux de proximité et le mouvement "Convergence des Hôpitaux en Lutte contre l'hôstérité", né de contestations locales dans différents établissements, seront également de la partie, comme déjà le 23 septembre lors d'une précédente manifestation. Les contestataires dénoncent en particulier les regroupements hospitaliers prévus par la loi santé - pour mutualiser achats, formation, outils informatiques, etc. -, synonymes pour eux de suppressions de postes et fermetures de petites structures.
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