Le compte n’y est pas tout à fait... L'association des urgentistes de France a réclamé vendredi l'application de la nouvelle organisation de leur temps de travail, qui devait être effective au 1er juillet, selon l'accord conclu en décembre avec la ministre de la Santé. Les urgentistes avaient obtenu en décembre la limitation de leur temps de travail hebdomadaire à 48 heures, avec 39 heures hebdomadaires de travail clinique posté et un temps forfaitisé réservé aux activités non-cliniques. Cet accord avait mis fin à "une grève illimitée" entamée 24 heures plus tôt.
Il "a soulevé un grand espoir, il ne faut pas qu'il soit aujourd'hui déçu", soulignait jeudi l'AMUF dans un communiqué de presse. Or le texte règlementaire se fait attendre. "Sans circulaire d'application, les mesures ne peuvent pas être appliquées par les directeurs d'hôpitaux ", explique le porte-parole de l'association des urgentistes Christophe Prudhomme (CGT-Santé). Pour l'AMUF, "les réticences des présidents des Commissions médicales d'établissements et de la FHF ne doivent pas aboutir à un bloquage". Les services d'urgence sont "en tension", et la situation risque de devenir difficile avec l'actuelle vague de chaleur, selon le Dr. Prudhomme. Pour l'instant "nous restons raisonnables, mais nous pouvons hausser le ton", a assuré l'urgentiste.
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