?Une fois levées les incertitudes de procédure, le procès PIP s’est ouvert mercredi à Marseille. Un méga-procès pour plus de 5 000 plaignantes et 200 avocats qui se tient au Parc Chanot, le centre des congrès de Marseille, transformé pour l’occasion en palais de justice. Lors de sa première prise de parole, Jean-Claude Mas a été hué par une partie de l’assistance. Le fondateur de la société PIP jugé avec quatre autres prévenus pour « tromperie aggravée et escroquerie » n’en a pourtant pas fini avec les audiences qui doivent se dérouler jusqu’au 17 mai.
L’affaire remonte à mars 2010. Alertée par un taux anormalement élevé de ruptures, l’Afssaps découvre que la société Poly Implant Prothèse (PIP) produit illégalement un gel frauduleux. Les porteuses sont alors appelées à consulter leur chirurgien et une première plainte est déposée le mois suivant. Fin 2011, c’est la CNAMTS qui porte plainte à son tour alors que le ministre de la Santé de l’époque, Xavier Bertrand, recommande le retrait préventif des prothèses frauduleuses. Sur les
30 000?femmes?concernées?en France, environ la moitié ont déjà subi une explantation depuis le début de l’affaire. «?Ce qu’on attend, c’est que les prévenus aient les sanctions qu’ils méritent », souligne Alexandra Blacher, présidente des PPP (Porteuses de Prothèses Pip)
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