Le Dr Jérôme Cahuzac doit être jugé à partir de lundi à Paris pour l'affaire de son compte caché en Suisse. Le procès doit normalement se tenir jusqu'au 18 février. Mais il pourrait tourner court. Le chirurgien et ancien ministre entend en effet soulever deux questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) qui risquent d'entraîner un report.
Si le tribunal juge les deux QPC sérieuses, il les transmettra à la Cour de cassation qui, à son tour, décidera de la pertinence de leur éventuel examen par le Conseil constitutionnel. "Si c'est le cas, l'affaire ne pourra être jugée, "dans le meilleur des cas, avant septembre 2016, presque deux années après la clôture de l'instruction", a déjà regretté la procureur financier Eliane Houlette.
L'ex-ministre du Budget, 63 ans, doit comparaître pour fraude fiscale et blanchiment devant le tribunal correctionnel de Paris et aussi pour avoir "minoré" sa déclaration de patrimoine en entrant au gouvernement.
Etoile montante de la galaxie socialiste, ce fils de résistants qui devait incarner l'orthodoxie budgétaire a finalement été le premier accroc à la "République exemplaire" promise par François Hollande.
Acculé à la démission en mars 2013, il a renoncé à tous ses mandats, quitté la politique et fait enfin face aux juges, accompagné de son épouse - dont il est séparé -, de son banquier suisse et d'un ex-avocat basé à Dubaï. Il risque une peine allant jusqu'à sept ans de prison et deux millions d'euros d'amende.
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