La plainte déposée par une étudiante en médecine de Paris 13 en octobre dernier pour dénoncer des faits d'antisémitisme vient d'être classée sans suite par le parquet de Paris, révèle ce mardi Europe 1. L'enquête préliminaire a conclu que « les faits n'ont pas pu être clairement établis » et que « les preuves ne sont pas suffisantes pour que l’affaire soit jugée par un tribunal ».
La jeune femme en deuxième année âgée de 20 ans avait porté plainte contre d’autres étudiants de sa promotion pour injures antisémites. Elle racontait avoir fait l'objet de harcèlement de la part d'un groupe d'élèves de l'université, notamment dans le cadre de la préparation des week-ends d'intégration de la fac de médecine. Elle avait reçu le soutien de la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal. Cette dernière avait qualifié ces faits de « profondément inacceptables ».
Afin que l'enquête se poursuive, la jeune étudiante et son avocat ont indiqué qu'ils allaient saisir le doyen des juges d’instruction. « La décision du ministère public est incompréhensible. Le préjudice de ma cliente est réel, elle a même dû changer d’université ! », a confié Me Antonin Pechard au micro d'Europe 1. Huit étudiants seront également convoqués prochainement en conseil de discipline par la fac de Paris 13.
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