Le Dr Nicolas Bonnemaison n’en a décidément pas fini avec la justice. Alors que l’urgentiste attend du Conseil d’Etat un éventuel sursis à éxécution de sa radiation par l’Ordre des médecins, effective depuis le 1er juillet, le parquet général de Pau a décidé de son côté, ce mercredi, de faire appel du récent acquittement de l’urgentiste de Bayonne.
« Prenant en compte l'ensemble des éléments de cette affaire, la procureure générale (Blandine Froment) près la cour d'appel a estimé nécessaire de relever appel de la décision » de la cour d'assises, a indiqué dans un communiqué le parquet général. Lors du procès, le parquet avait requis 5 ans de prison avec sursis possible, reconnaissant toutefois que le Dr Bonnemaison n'était « pas un assassin ». Mais les jurés de la cour d'assises n'avaient pas suivi les réquisitions du ministère public, acquittant l'urgentiste « de la totalité des faits ». Pour sa part le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll s’était refusé à commenter cette décision, se contentant juste d’observer qu’elle "confortait" la volonté du gouvernement de réformer la législation sur la fin de vie.
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