Tous les syndicats de médecins libéraux appellent de nouveau à faire grève lors de la dernière huitaine de l’année. Après avoir donné l’impression d’un léger flottement dans les consignes la semaine dernière après sa rencontre avec Marisol Touraine, le syndicat de Claude Leicher a mis les choses au point dans un communiqué diffusé lundi après-midi.
Après un rappel des motifs encore nombreux de désaccord avec la ministre de la Santé, MG y confirme "son mot d’ordre de fermeture des cabinets médicaux à partir du 23 décembre et jusqu’au 31 selon les situations locales, et de nouveau le 6 janvier." Voilà qui devrait les doutes sur une éventuelle démobilisation d’une partie des syndicats, alors que la semaine passée, le président de MG France évoquait un mot d’ordre, plus compliqué et probablement moins lisible avec deux jours de grève des soins les 23 décembre et 6 janvier, soutien aux confrères qui feraient grève entre ces deux dates et grève des gardes du 23 au 31 décembre.
De son côté, le président de l’UNOF, Luc Duquesnel faisait état d’une forte participation et détermination des cadres du syndicat à l’assemblée générale extraordinaire de la CSMF qui s’est tenue samedi dernier et confirmait le mot d’ordre de mobilisation massive à la fin de l’année. Le chef de file des généralistes CSMF conseille aux médecins en grève des gardes d’attendre la réquisition du préfet, même s’ils figurent sur le tableau de gardes adressé par l’Ordre. Et de réclamer un chauffeur pour les effectuer : "ce n’est pas une réquisition de moyens; donc le médecin peut demander d’être emmenée chez le patient avec un chauffeur de l’administration," soutient Luc Duquesnel.
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