Après son assemblée générale extraordinaire samedi dernier, la CSMF maintient son mort d’ordre : une mobilisation générale entre le 24 et le 31 décembre. Lors d’une conférence de presse tenue mardi, Jean-Paul Ortiz a plus que jamais appelé à la grève tous les médecins libéraux pour « sauver la médecine libérale ».
Malgré «les signes d’ouverture» perçus chez Marisol Touraine qui l’a reçu la semaine dernière, le syndicat réaffirme ses revendications, en l’absence de « traduction dans les faits ». Sur le projet de loi, la CSMF attend des changements en profondeur et non une « réécriture cosmétique », la revalorisation du C est également une priorité. « Si nous n’obtenons pas satisfaction sur tous les points, le mouvement se prolongera et se durcira » menace Jean-Paul Ortiz.
En attendant d’en arriver là, la CSMF veut déjà réussir sa semaine de mobilisation. La grève comprendra aussi la PDS qui ne sera assurée qu’en cas de réquisitions. Des murs de la grève, sur le modèle de ce qu’il s’est fait à la Réunion, seront mis en place en région. Les médecins grévistes pourront s’y inscrire et se faire connaître via internet. Les affiches pour mettre dans les salles d’attente sont déjà prêtes, tout comme les bandeaux à coller sur les plaques à l’extérieur des cabinets. Le but est de faire de cette semaine de grève, une semaine de démonstration contre « la fin de l’exercice libéral » et « l’étranglement tarifaire ».
Jean-Paul Ortiz s’attend à une participation historique des médecins. Il n’a pas souhaité dire quel serait le plan d’action en cas de silence du gouvernement face à la grève, mais la suite est déjà en préparation...
Quatre généralistes font vivre à tour de rôle un cabinet éphémère d’un village du Jura dépourvu de médecin
En direct du CMGF 2025
Un généraliste, c’est quoi ? Au CMGF, le nouveau référentiel métier redéfinit les contours de la profession
« Ce que fait le député Garot, c’est du sabotage ! » : la nouvelle présidente de Médecins pour demain à l’offensive
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur