Le film débute par le témoignage d’Alexandra B. qui, à l’âge de 20 ans en 2010, a présenté un AVC qui n’a été diagnostiqué que 36 heures après le début des signes, en raison d’une absence de disponibilité des IRM – réservées aux patients privés et ambulatoires dans la journée — et du manque d’expertise du radiologue de garde qui n’était pas formé aux IRM. Le Pr Marescaux a alerté dès cette époque sur les dysfonctionnements du service de neuroradiologie.
La famille de Maxime W, décédé d’une fracture de rate opérée avec retard, prend ensuite la parole. Le Pr Marescaux analyse les différents jugements rendus dans cette affaire.
Viennent ensuite les parents de Lucas, accusés à tort d’avoir secoué leur bébé qui est décédé d’une hypertension intra-cranienne. Eux aussi ont fait appel au Pr Marescaux pour analyser le dossier médical de leur fils et mieux comprendre l’enchaînement des faits qui a conduit à leur mise en examen. Puis ceux de Luqman, un enfant atteint d’une hypovitaminose K génétique qui ont été accusés d’avoir maltraité leur enfant.
Enfin, les auteurs du film (voir le film) reviennent sur le cas de Naomi décédée en dépit d’un appel au centre 15 de Strasbourg qui n’avait pas engagé les moyens nécessaires pour la prendre en charge. Le Pr Marescaux analyse les bandes audio et les résultats d’examens anatomopathologiques qui concluent à une intoxication au paracétamol, diagnostic remis en cause par le neurologue.
Hôpital à la dérive, patients en danger.
Episode 2 : CHU de Strasbourg : l’art du camouflage.
Réalisé avec le soutien de UFML Syndicat, UFML association
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